TEST : Stranded Sails – Explorers of the Cursed Islands
Mélangeant survie et exploration avec une direction artistique sympathique, le titre de Lemonbomb, Stranded Sails – Explorers of the Cursed Islands, m’intrigua assez rapidement. Tranchant complètement avec mes jeux du moment, je me suis donc lancé dans la version Nintendo Switch du titre afin de vous donner mon avis et découvrir ce genre de jeu bien particulier.
Vous êtes le fils du Capitaine Charles. Avec tout son équipage, vous embarquez sur le navire de votre père afin de quitter votre ville et repartir à zéro. Malheureusement, une catastrophe vous frappe et vous faites naufrage. Vous vous réveillez allongé sur du sable, seul. Votre première mission va donc être de réunir à nouveau votre équipage, et c’est ici que vous apprendrez les premières bases du jeu. Vous découvrirez immédiatement une contrainte dont le gameplay va beaucoup dépendre : l’endurance. En effet, pour chaque action, déplacement, ou tout simplement avec le temps qui s’écoule, celle-ci diminuera. A vous de la faire remonter en mangeant et en dormant. Pour les repas, ce sera à vous d’en préparer grâce à la pêche et le jardinage, qui vous fourniront le nécessaire pour cuisinier vos plats. La pêche se présente sous la forme d’un mini jeux assez simple et classique. Tenir son jardin ne sera pas très compliqué, et vous disposerez d’une zone tracée où il faudra creuser, semer les graines et arroser. Bien entendu, certains plants devront être replantés après chaque récolte. Une sorte de Harvest Moon à la plage ? On peut dire ça !
Une petite composante craft sera aussi de la partie, afin de pouvoir fabriquer le nécessaire à votre aventure comme construire ou réparer des objets (cordes ou encore gouvernails). D’ailleurs, en établissant votre camp, vous découvrirez que chaque membre possède une spécialité/un métier qui lui est propre, ce qui s’avère vraiment pratique. Qui dit craft dit bien entendu récoltes des matériaux de base, comme le bois qui devra être coupé. Vous trouverez également beaucoup de coffres dissimulés çà et là : à vous de fouiller partout sur votre première île pour faire le plein de composants, ce qui encourage vraiment à découvrir votre environnement. Votre île ne recèle plus de trésor ? Allez donc en découvrir une nouvelle pour trouver encore plus de loot et pouvoir de ce fait compléter vos quêtes et continuer à peupler et améliorer votre camp. Tout le scénario tournera autour de votre nouveau camp et de ses occupants, ainsi que d’une malédiction touchant l’environnement dans lequel vous vous êtes échoués. Bien entendu, vous rencontrerez des ennemis en cours de jeu, mais la partie combat est très classique, voire basique, et ne vous posera quasiment aucune difficulté !
Sur le papier, le jeu propose un tas d’activités sympathiques et le journal de quête nous guidera tout au long de notre aventure. Il faudra explorer, s’occuper du camp, looter tout un tas d’objets, mais comme noté plus haut, l’endurance vous posera quelques limites. En effet, celle-ci devra constamment être remontée via des repas et du repos, et il faudra donc passer par la boucle « cultiver/pêcher – cuisinier – manger/dormir » avant chaque exploration. Bien entendu, vous pouvez emporter des plats, mais un nombre très faible malheureusement. Le second point, lié au premier, est donc qu’explorer ces îles imposera un nombre conséquent d’allers-retours pour retourner au camp et récupérer de l’endurance. Une petite routine s’installe donc amenant une certaine répétitivité dans les actions. Côté visuel, le titre est coloré et très agréable à regarder. La bande son est également de bonne facture et colle bien à l’ambiance.
Visuellement attrayant, Stranded Sails parait réellement intéressant sur le papier. Il se laisse jouer, on avance doucement mais surement, on explore, on cultive, on récolte et on craft dans le joie et la bonne humeur. Je me suis laissé aller à mes sessions de jeu qui ont été agréables, et sur la petite douzaine d’heures que nécessite le jeu pour être terminé, le seul vrai reproche que j’aurais à faire concerne ces innombrables allers-retours lors de mes phases d’exploration pour remonter mon endurance (surtout sur les 2-3 dernières heures). Cela pourrait clairement être rebutant pour certains. Toujours est-il que l’expérience reste positive, et que le jeu mérite de trouver sa place entre les nombreux AAA qui pullulent sur les derniers mois de l’année. Sa disponibilité sur une console portable est un bon atout également, histoire d’en profiter par petites sessions un peu partout.
Critique rédigée par Hervé – Lageekroom