TEST : Surviving the Aftermath, un très bon jeu de gestion post-apo

Un jeu de gestion post-apo, ça vous dit ? C’est ce que nous propose Surviving the Aftermath, qui débarque sur PC, PlayStation 4, Xbox One et Nintendo Switch après un accès anticipé et plus de 20 mises à jour ! Nous avons eu la chance de recevoir une version PS4 du titre de Iceflake et Paradox, et après un bon paquet d’heures à arpenter les terres dévastées par l’apocalypse, il est temps de vous livrer notre verdict. C’est parti !


TEST : Surviving the Aftermath, un très bon jeu de gestion post-apo « Etablissez et gérez une colonie de survivants après une catastrophe qui a ravagé la planète ». Voilà ce que nous propose Surviving the Aftermath, un jeu que nous attendions avec une certaine impatience, aimant beaucoup les jeux de gestion. Ce sera à vous, nouveau leader de votre communauté, de faire prospérer votre colonie, d’y accueillir de nouveaux habitants et spécialistes, de construire les bâtiments nécessaires à la survie, et de partir explorer le monde. Un monde post-apocalyptique qui ne fait pas vraiment envie, dans lequel les bâtiments sont en ruine. Une sorte d’ambiance à la The Walking Dead, les bandits et les bêtes sauvages (sans oublier les conditions climatiques) étant vos principales menaces.


TEST : Surviving the Aftermath, un très bon jeu de gestion post-apo


D’emblée, le jeu nous propose de choisir notre difficulté. Surviving the Aftermath pense à tous les joueurs, et même si l’ensemble est au final difficile et exigeant, il est possible d’alléger le tout pour ne pas en baver dès les premières minutes. A vous de voir si vous souhaitez vivre une expérience plus indulgente ou plus corsée (catastrophes occasionnelles ou fréquentes, environnements fertiles ou stériles et secs, ressources plus ou moins abondantes, survivants nombreux ou limités), histoire de réellement en baver en mode post-apo ou de prendre le temps de voir venir les galères. Et des galères, vous allez en avoir. Malgré quelques éléments de didacticiel, on découvre le jeu à tâtons, avec une forme de progression par l’échec. Par exemple, lors de notre première partie, nous avons commencé par construire des tentes et quelques bâtiments pour nos nouveaux habitants (cabane de pêche, infirmerie, stockages pour le bois ou la nourriture) en oubliant l’essentiel : les toilettes. Ne riez pas, car l’hygiène s’est rapidement détériorée, entraînant la maladie, puis une pandémie. Résultat, tout le monde est mort. Dans un monde pareil, le moindre virus ne pardonne pas. Dans notre deuxième partie, nous avons mal géré la division des tâches. Du coup, plus personne ne s’occupait de l’eau, et de nombreux habitants sont morts de soif. Mais que faire des cadavres ? Et bien il faut les déposer dans une fosse, pour ne pas flinguer le moral des autres habitants qui se baladent en marchant sur le cadavre de leurs potes. Bref, tout ça pour dire que le jeu est vraiment complet, et que chaque partie réserve son lot de surprises.

Dans Surviving the Aftermath, on repart donc de zéro, et c’est un monde clairement hostile qui « s’offre » à vous. Il faudra, dès le départ, choisir des spécialistes (il y en aura plus de 80 en tout), ces derniers ayant des caractéristiques prédéfinies (santé, dégâts, efficacité de recyclage, vitesse, recherche, vitesse de guérison). Au delà de l’organisation interne, vos spécialistes pourront être envoyés en dehors de vos colonies pour explorer les environs, échanger des ressources, ou mettre des branlées aux bandits. Autant dire que leur rôle est extrêmement important (ils pourront également recueillir les ressources de base) si vous souhaitez un tant soit peu faire grandir votre communauté. Autre élément très important dans votre survie : les ressources. Ces dernières pourront être récoltées (comme le bois ou le plastique) et transformées, servant au final à la construction ou l’amélioration des nombreux bâtiments. Attention à bien les gérer et à ne manquer de rien, surtout en cas de coup dur. Certains événements viendront en effet corser les choses, comme une tente qui prend feu. Si vous n’avez pas assez de matériaux pour en fabriquer une nouvelle, ses occupants devront dormir à la belle étoile. Résultat : moral en berne et productivité réduite.


TEST : Surviving the Aftermath, un très bon jeu de gestion post-apo


Faire en sorte que vos côlons soient heureux est capital, et certains choix feront monter ou descendre leur bonheur (allez-vous détruire la cabane en bois construite par les enfants pour récupérer le bois ou les laisser s’amuser ?). C’est vraiment intéressant, et les conséquences pourront être désastreuses. Chaque habitant a un rôle à jouer : les transporteurs seront là pour construire les bâtiments, déplacer ou encore collecter les ressources, tandis que les travailleurs produisent les biens et s’occupent du bien-être de la colonie. Ce sera à vous de déterminer un nombre minimal de transporteurs dans le terrain de campement pour que tout s’organise intelligemment. Pensez également à pêcher, chasser ou encore ramasser des baies pour les nourrir ! Les soins seront également très importants, histoire de ne pas vous coltiner une pandémie comme cela nous est arrivé. Les premières toux ou fièvres seront à surveiller afin d’éviter la contamination. Sachez que des colons malades doivent davantage s’hydrater, et qu’il faudra construire des bâtiments médicaux pour leur administrer des antibiotiques. Franchement, ça ne rigole pas, et les choses peuvent très rapidement partir en sucette. Et comme vos colons pourront également se blesser ou encore être irradiés, on peut clairement dire que c’est la misère, certains devenant même hostiles. Gérer tout ça n’est pas donc pas une partie de plaisir, mais il faut avouer qu’on y a pris beaucoup de plaisir. La prise en main est très bonne, et après quelques parties, on se prend vraiment au jeu. Il y a beaucoup de choses à découvrir, à construire, à faire évoluer (débloquer l’école permet par exemple d’accéder à de nouvelles technologies), et attribuer les différentes tâches et zones à explorer est vraiment accrocheur. Le portail reste un élément primordial à rénover, ce dernier permettant de se protéger et d’accueillir de nouveaux colons.

Les différentes mécaniques de jeu font mouche, et l’évolution de la communauté est bien fichue. Explorer la carte, attaquer des camps de bandits et découvrir des ressources donne envie de continuer, mais il faudra toujours garder un œil sur sa population. L’ensemble est au final suffisamment riche pour que l’on ne s’ennuie jamais, avec de nombreux événements aléatoires. Seul bémol : le jeu n’est pas très joli et rame souvent. La direction artistique, bien que classique, fait le taf, avec des forêts, des zones en ruine, des montagnes de déchets à recycler et bien sûr la map monde qui permet d’aller explorer. C’est sympa, mais souvent pauvre visuellement, même si ce n’est pas l’argument premier de ce genre de jeu. On notera que nous avons été victime de quelques plantages, obligeant à revenir au menu principal du jeu. Pensez à bien paramétrer la fréquences des sauvegardes automatiques ! On terminera avec un mot sur la bande-son, vraiment excellente. Elle sait se faire discrète mais sait également faire monter la pression lors d’événements importants (une pandémie par exemple). Du tout bon de ce côté là !



Surviving the Aftermath est un jeu de gestion vraiment très complet et franchement addictif. Même si l’univers post-apocalyptique qu’il nous décrit est assez classique, l’immersion est au rendez-vous avec des mécaniques de jeu évolutives et riches, et de très nombreuses possibilités. Si les premières parties sont souvent synonymes de désastre, on apprend sur le tas, et on prend un réel plaisir à fonder sa communauté, développer les technologies ou encore partir explorer la map avec ses spécialistes. Bien que pas spécialement joli et pas toujours fluide, Surviving the Aftermath propose au final une excellente expérience, qui plaira sans aucun doute aux amateurs du genre, d’autant que le gameplay à la manette passe très bien sur consoles. De notre côté, on a beaucoup aimé !


Les +

  • un jeu de gestion riche et complet
  • clairement chronophage
  • possibilités nombreuses, qui donnent envie de relancer une partie
  • des mécaniques de jeu efficaces
  • bâtiments nombreux et variés
  • les événements climatiques
  • bon gameplay à la manette
  • l’exploration de la map monde
  • nombreux événements aléatoires
  • la bande-son
  • une direction artistique qui a un certain charme…

Les –

  • … même si l’ensemble reste assez pauvre visuellement
  • parfois complexe à appréhender (on découvre certaines mécaniques après avoir échoué)
  • des plantages
  • textes à l’écran trop petits
  • aliasing, chutes de frame rate

Lageekroom

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