TEST : Trifox, un mix action/plateforme réussi ? (PS5)

Si Trifox ressemble aux jeux de plateforme des années 90, Crash Bandicoot en tête, il réserve quelques surprises. Glowfish Interactive annonce en effet que leur jeu est un « twin-stick action-adventure game », qui va donc mélanger plateforme et action ! Et c’est cette dernière qui va rapidement prendre le dessus après des premiers niveaux un peu timides, le jeu proposant un rythme bien plus nerveux et une bonne grosse dose d’action. Mais cela a-t-il suffit à nous embarquer dans l’aventure ? C’est ce que nous allons voir.


Nos premiers pas dans Trifox ont été un peu difficiles. Après une petite intro nous plaçant le « contexte » (notre héros se fait piquer sa télécommande de télévision), on découvre les premiers niveaux du jeu, qui nous font forcément penser à notre marsupial préféré ! Les premiers sauts sont néanmoins hasardeux, voire imprécis, et le personnage est lourd à contrôler. Il n’y a pas de bouton pour sprinter, et c’est notre petit héros qui accélère tout seul après quelques pas. Nous avons eu un peu de mal à nous mettre dans le bain, mais quelque chose nous a néanmoins mis la puce à l’oreille : on doit choisir, au commencement, la classe de notre personnage, entre guerrier, mage et ingénieur. On découvre rapidement le HUB et la possibilité d’acheter des améliorations, qui vont radicalement changer la donne ! Bouclier, attaque à distance, coup tournoyant, dash, boule explosive, lance-flammes : le choix est large et propose un réel sentiment de montée de en puissance.


Les boss sont plutôt réussis

Le gameplay reste toujours un peu lourd, mais l’action s’invite à la fête, et le terme « twin-stick shooter » prend tout son sens. La classe du mage est particulièrement intéressante, et on se retrouve, avec les bonnes améliorations, à dégommer tout ce qui bouge avec un certain panache ! Les premiers affrontements permettent de se familiariser avec les commandes, et on commence à prendre ses marques et à contourner les ennemis en les visant avec le stick droit. Et en cumulant les différentes attaques, on augmente ses dégâts ! Si vous aimez certaines capacités liées à une classe, sachez qu’il est possible de les mixer. On pourra donc par exemple choisir la classe guerrier et son gros marteau, et lui coupler les attaques à distance du mage. A vous de voir quel style vous convient le mieux ! Chaque capacité sera à attribuer aux différentes gâchettes de la manette.



En termes de progression, on découvre les différents niveaux au fur et à mesure via les portails dans le HUB. Rien de bien logique dans tout ça il faut l’avouer, et on passe d’un environnement à un autre sans trop comprendre pourquoi. Pas grave, on enchaîne les séquences, certaines étant vraiment sympathiques (le train de la mine par exemple). L’action est bien présente, et le challenge aussi. Le jeu est loin d’être facile (certains ennemis sont de vrais sacs à PV et font de gros dégâts), même si plusieurs modes de difficulté sont disponibles. Attention à ne pas vous faire encercler, car ce sera la mort assurée ! Des boss sont également au programme, et il faudra utiliser des techniques spéciales ou votre environnement pour vous en défaire. Si Trifox se termine assez vite en ligne droite (comptez 5h environ pour 3 mondes), 35 diamants seront à dénicher via de petites énigmes, histoire de retourner gambader dans certains niveaux et tester les autres classes et améliorations.


Le design des personnages est très… spécial

Visuellement, Trifox est tout à fait correct et dégage un certain charme, malgré le design un peu curieux de ses personnages. Les développeurs ont opté pour le style low poly, une technique de modélisation 3D utilisant un nombre restreint de polygones, ce qui donne cet aspect un peu « cubique ». C’est réussi dans le cas présent, avec de jolies couleurs et un jeu parfaitement fluide. Le gros bémol vient de la caméra, pas toujours bien placée, et qui fait « disparaître » les décors lorsque ceux-ci s’avèrent gênant, le tout dans un effet un peu bizarre. Souvent, l’action en devient confuse, et on ne voit pas toujours très bien ce qui se passe à l’écran. C’est dommage, et cela gâche un peu un ensemble qui fait le job. Niveau sonore, les musiques sont bien choisies et souvent pleines d’énergie, mais le jeu ne propose aucun dialogue parlé. Les personnages parlent en « yaourt », à l’image de nombreux jeux Nintendo.



Pas forcément accrocheur durant ses premiers niveaux, pénible même à prendre en main à cause de la lourdeur de son personnage, Trifox parvient à monter petit à petit en puissance ! De simple jeu de plateforme, le jeu se mue en un twin-stick shooter dynamique, au challenge relevé et accrocheur grâce à ses différentes classes et améliorations. Le jeu devient donc nettement plus agréable à jouer, et propose quelques séquences variées et des boss intéressants malgré sa courte durée de vie. Visuellement, c’est propre et l’ensemble dégage un certain charme, même si la caméra fait souvent des siennes. Au final, l’expérience est agréable même si, on le répète, la première heure ne reflète pas ce qui vous attend par la suite. 


Les +

  • les 3 classes et les différentes améliorations
  • possibilité de combiner les différentes attaques
  • gameplay qui monte en puissance
  • visuellement propre et fluide
  • du challenge
  • quelques coffres très bien cachés
  • les boss

Les –

  • la première heure de jeu
  • quelques ennemis en mode sac à PV
  • la caméra
  • la lourdeur du gameplay lors des phases de plateforme (sauts très imprécis)
  • un peu court

Lageekroom

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

This function has been disabled for Lageekroom.

error: Content is protected !!