Avis Manga Kana : Tokyo Aliens – Tomes 1 et 2
Le manga « Tokyo Aliens », dont les 2 premiers tomes sont disponibles depuis la fin de l’année dernière, rejoint le catalogue Dark Kana de son éditeur Kana ! Akira Gunji, un lycéen tout à fait ordinaire, va voir sa vie chamboulée lorsqu’il va découvrir l’existence des extraterrestres. Qui sont-ils ? Pourquoi viennent-ils sur Terre ? Notre jeune héros est-il en danger ? C’est ce que nous allons voir avec notre avis sur les 2 premiers tomes de la série. C’est parti !
Synopsis : Akira Gunji mène la vie d’un lycéen parfaitement ordinaire. Un jour, dans le train qui le ramène chez lui après les cours, il est enlevé par une vieille dame qui a des tentacules dans le dos ?! Il découvre qu’il s’agit d’une extraterrestre, une Kunékunienne plus précisément ! Avant qu’il n’ait le temps de dire « ouf », voilà que Sho Tenkubashi, un élève de son école, débarque pour arrêter la vieille dame…
Même si « Tokyo Aliens » intègre la collection Dark Kana de son éditeur, l’ensemble reste globalement tout public. Il y a certes quelques affrontements avec de vilains aliens mais le sang se fait rare et l’ensemble reste très soft, contrairement à d’autre séries du label nettement plus matures. Akira Gunji est un lycéen ordinaire, qui va voir sa vie prendre un nouveau tournant après être monté par erreur dans un wagon de métro réservé aux aliens. Il va alors découvrir la vérité : les extraterrestres existent, vivent parmi nous, et il existe même une brigade d’intervention spéciale, l’AMO, chargée de les surveiller. Si les aliens sont en général pacifiques (une vieille dame extraterrestre est d’ailleurs particulièrement touchante dans sa demande), et viennent sur Terre pour des raisons telles que le tourisme, les échanges culturels ou le partage de ressources, certains ont malheureusement de mauvaises intentions. Le rôle de l’AMO est donc de régler les problèmes, et ce en toute discrétion, à la manière des Men in Black. L’organisation a également le pouvoir d’effacer la mémoire des témoins en cas de besoin ! Rapidement, nous allons comprendre que le père d’Akira, ancien policier décédé dans l’exercice de ses fonctions, faisait partie de l’organisation. Le monde est petit, et encore davantage lorsqu’Akira apprend que Sho Tenkubashi, un camarade de lycée (le beau gosse populaire par excellence, beau et ténébreux) fait lui aussi partie de l’AMO.
Akira va se voir proposer de passer un concours très spécial pour intégrer lui aussi l’AMO, et l’un de ses supérieurs, le charismatique Reiji Amemiya, semble avoir une idée derrière la tête. Akira aurait en lui quelque chose d’important… Nous ne vous en dirons pas plus pour ne rien vous spoiler, mais nous avons été étonnés par le récit de ces 2 premiers tomes, très accrocheurs. La lecture est fluide, et tout est bien expliqué et mis en place, avec des premiers enjeux déjà intéressants, même si on aurait aimé que le tome 2 soit un peu plus dynamique. Les personnages sont pour le moment plutôt réussis, même si certains clichés sont au rendez-vous. Côté déception également, nous avons peu accroché à l’humour proposé par la mangaka NAOE. En revanche, difficile de bouder son plaisir face au coup de crayon dynamique de l’autrice, qui propose de très belles illustrations en double page et des visages expressifs, nos héros tirant parfois des tronches pas possibles. C’est aussi pour ça que nous avons hâte que le rythme monte d’un cran, car on sent un fort potentiel en termes de mise en scène. Les choses démarrent quoi qu’il en soit plutôt bien avec ces 2 premiers tomes, qui abordent des thèmes d’actualité liés à l’immigration, mais qui parlent également de regrets ou encore de deuil. Nous avons hâte de découvrir la suite de l’histoire, le tome 2 se terminant sur une séquence clairement percutante. Les bases sont maintenant posées, il ne reste plus qu’à lancer la machine !
Lageekroom