Avis Omaké Manga : Girls’ Last Tour – Tome 3

Prévu pour un sortie en août, le tome 3 de Girls’ Last Tour est déjà entre nos mains. Nous avons donc eu la chance de nous replonger dans l’histoire touchante de Chito et Yûri, qui tentent de survivre dans un monde post-apocalyptique privé de quasi toute humanité. Si quelques rencontres parsèment leur aventure, Chito et Yûri ne devront compter que sur elles-même pour trouver de la nourriture et atteindre de nouveaux endroits qu’elles espérèrent plus accueillants. Que réserve ce tome 3 de Girls’ Last Tour pour nos héroïnes ? C’est parti !


Avis Omaké Manga : Girls’ Last Tour – Tome 3 blog manga lageekroomSynopsis : La civilisation s’est éteinte il y a déjà de nombreuses années. Le monde n’est plus que villes dévastées et machines inutiles. Chito et Yuri sont désormais seules et errent sans véritable but dans les décombres. Les deux jeunes filles ont grandi dans ce monde, sans savoir comment elles ont pu survivre par elles-mêmes. Aujourd’hui, elles déambulent sans vraiment comprendre tout ce qu’elles voient, à la recherche d’un toit et de nourriture. Leur périple dans ce monde sans vie est, pour elles, l’occasion de se poser de nombreuses questions sur l’existence et la vie que menaient leurs ancêtres, mais aussi sur le futur…


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Comment ne pas s’attacher à Chito et Yûri ? Avec leurs caractères bien différents mais malgré tout complémentaires, les 2 jeunes filles nous font vivre depuis déjà 3 tomes des aventures aussi prenantes qu’émouvantes. Dans le tome 2, elles ont fait la rencontre de Ishii, une jeune femme qui tentait de prendre son envol grâce à un avion qu’elle réparait depuis longtemps. Malheureusement, une aile s’est brisée peu après le décollage, mais Ishii a pu s’en sortir vivante grâce à son parachute. Une rencontre forte pour Chito et Yûri, qui découvrent une nouvelle fois qu’avec la meilleure volonté du monde, tout ne se passe forcément comme prévu. Nos 2 héroïnes repartent finalement en quête de nourriture, en traversant un décor écrasant composé de tuyaux et qui donne le vertige, aussi bien au lecteur qu’à Chito. Elles découvrent de quoi se faire cuire quelques rations mais surtout des saveurs sucrées ou salées qu’elles avaient presque oublié. Un petit plaisir de la vie, une nouvelle fois, comme lorsqu’elles mettent la main sur des bières et finissent par danser au clair de lune. Tous ces moments rendent Chito et Yûri encore plus attachantes, mais l’émotion et la réflexion s’invitent une nouvelle fois au récit.

Chito et Yûri réfléchissent sur la vie, sur son sens ou encore sur la possession, notamment lorsqu’elles traversent une immense zone remplie d’objets appartenant à des humains désormais disparus. A quoi bon emporter des objets s’ils n’ont aucune utilité ? Et chaque objet a t’il réellement une utilité d’ailleurs ? On se retrouve bien souvent dans les questions qu’elles se posent, notamment lorsqu’elles réalisent que leurs journées commencent à se ressembler.  » Quand j’y pense, on se lève, on mange, on bouge et le soir… On se re-couche pour se relever » nous dit Chito avant d’enchaîner avec « la vie, c’est comme un grand escalier en colimaçon, de quoi te filer le tournis toute ta vie ». Ce tome 3 propose également une réflexion sur la condition de l’homme face aux machines, et sur l’existence de ces dernières. Sont-elles vivantes ? Peut-on s’y attacher ? Chito et Yûri vont commencer à découvrir le sens du mot compassion. Toujours aussi contemplatif, ce tome 3 propose une nouvelle fois des décors imposants et travaillés, donnant une sensation de gigantisme tranchant avec nos héroïnes qui restent fragiles malgré leur courage et leur envie de continuer à avancer. Les dessins parviennent à hypnotiser le lecteur, et le design des 2 fillettes s’intègre parfaitement à l’ensemble !


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Le manga de Tsukumizu est prévu pour durer 6 tomes, et nous en sommes déjà à la moitié de l’épopée de Chito et Yûri. Les 2 jeunes filles découvrent le monde encore plus en profondeur et nous proposent de belles réflexions sur la vie et ses petites choses que l’on oublie parfois et qui peuvent nous rendre heureux, mais que l’on ne réalise qu’après une catastrophe. Avec son rythme lent et contemplatif et son coup de crayon qui fait encore une fois mouche, ce tome 3 se lit avec grand plaisir. C’est touchant, souvent drôle, parfois stressant, et certains dialogues font clairement réfléchir sur la vie et la condition de l’être humain. On vous laisse découvrir ce nouveau tome sur le site de l’éditeur, juste ici !


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