Avis Urban Comics : Wonder Woman Infinite – Tome 1
Disponible depuis le 28 janvier 2022, le premier tome de « Wonder Woman Infinite » va faire voyager notre amazone. Notre héroïne va en effet se retrouver à Asgard, entourée de guerriers nordiques et de Thor lui-même. C’est une mission toute particulière qui attend Diana, qui va faire des rencontres mais surtout manier sa lame. Ce voyage dans la mythologie nordique est-il réussi ? C’est ce que nous allons voir.
Synopsis : Lorsque Diana ouvre les yeux, elle est sans pouvoirs ni souvenirs au centre d’une guerre perpétuelle. Elle découvre qu’elle est à Asgard, où les plus grands guerriers sont réunis après leur mort et se battent jour après jour, réapparaissant après chaque mort grâce aux Valkyries. Mais ce monde qui semble fait pour elle est sur le point de s’effondrer : l’arbre Yggdrasil qui le maintient est malade et menace de mourir, et les Valkyries disparaissent. Le destin de Diana est-il de le sauver, ou de rejoindre l’Olympe comme lui suggère une mystérieuse voix ?… L’ouvrage est à découvrir sur le site de l’éditeur, à cette adresse.
Après une page revenant sur les événements liés au Batman qui Rit et le sacrifice de Wonder Woman, on découvre cette dernière sur un champ de bataille. Mais pas n’importe lequel, puisqu’elle se retrouve, sans aucun souvenir ni pouvoir, auprès de nombreux guerriers dans un affrontement sanglant. Tuée à nouveau, Diana revient à la vie grâce aux Valkyries, et va faire la connaissance de Siegfried, qui va lui donner quelques éléments de réponse. A chaque mort, Diana ressuscite au Valhalla, mais vit juste avant cela une bien étrange expérience. Une voix résonne en effet dans sa tête, lui demandant de rejoindre l’Olympe. Mais avant de rentrer, Diana va vouloir aller au bout de sa nouvelle mission et sauver Siegfried, qui a disparu. Le grand arbre Yggdrasil se meurt, les Valkyries, qui ressuscitent les morts après chaque bataille, semblent disparaître, et les esprits des morts se retrouvent abandonnés, errants sur le champ de bataille. Diana l’a promis : avant de rentrer, elle va tout faire pour accomplir sa mission, et ce n’est pas le laxisme de Thor qui va lui être d’un grand secours. Un nouveau cycle débute donc, et Diana va faire la connaissance d’un petit écureuil, Ratatosk, qui va l’accompagner dans son périple, pour découvrir différents lieux et progresser dans sa quête. Une narration qui rappelle celle d’un jeu vidéo, et le dernier God of War nous vient forcément en tête, mythologie nordique oblige.
Ce premier tome est vraiment intéressant et riche en rebondissements (notamment lorsque Diana retourne en Olympe), et propose une belle variété. Que l’on parle des lieux, des environnements ou encore des personnages, l’ensemble est riche mais peut-être parfois un peu longuet. Ce changement d’ambiance et de contexte est en tout cas rafraîchissant, avec des visuels très réussis et eux aussi variés. On retrouve Travis Moore dans un premier temps, puis d’autres artistes ensuite (Jill Thompson, Becky Cloonan ou encore Emanuela Lupacchino) qui viennent apporter leur touche visuelle, en raccord avec les mondes visités. Nous avons beaucoup apprécié le rendu visuel du Wonder Woman #776, qui tranche avec le reste de l’ouvrage. L’écriture est de son côté parfois classique, avec certains personnages moins intéressants, mais l’ensemble reste très agréable à découvrir.
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Malgré certaines longueurs (l’ouvrage regroupe les Wonder Woman #770 à #779), ce premier tome est intéressant et apporte une certaine fraîcheur, plaçant Diana au sein de la mythologie nordique. Si cette dernière vous parle, vous accrocherez sans aucun doute à ces débuts, qui proposent de beaux visuels, une certaine variété, des rebondissements et de très chouettes grandes illustrations. Même si nous avons une petite préférence pour le monde post-apocalyptique de « Wonder Woman Dead Earth » (notre avis est à lire à cette adresse), ce « Wonder Woman Infinite » mérite d’être découvert.
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