Découverte Xbox Game Pass : Ryse : Son of Rome
Notre titre du jour n’est pas une découverte à proprement parler. Ryse : Son of Rome est en effet un jeu que l’on connait bien, et que nous avons déjà terminé à sa sortie sur Xbox One, il y a 8 ans déjà ! C’est en effet le 22 novembre 2013 que le jeu développé par Crytek a vu le jour, titre qui, pour l’anecdote, était à la base prévu pour être jouable via Kinect (le tout premier trailer d’annonce est toujours sur Youtube). C’est au final un jeu jouable à la manette que l’on a pu avoir entre les mains, mais Ryse a reçu un accueil mitigé à sa sortie. Nous avons donc décidé de le réinstaller sur notre Xbox Series X, et nous avons rapidement retrouvé nos sensations ! Malgré ses défauts, Ryse mérite-t-il qu’on lui laisse une seconde chance ?
La réponse est oui, et pour être tout à fait honnêtes, nous avons pris beaucoup de plaisir à terminer à nouveau le (court) mode solo de l’exclusivité Microsoft. Il faut compter 5h pour terminer la campagne de Ryse (sachant que le jeu propose d’autres modes de jeu), ce qui est, il faut l’avouer, franchement court pour un jeu vendu plein pot à sa sortie. Là, via le Xbox Game Pass, c’est une autre histoire, et les joueurs étant passés à côté du titre à sa sortie auraient tort de ne pas tenter l’expérience en incarnant Marius, un légionnaire romain cherchant à venger sa famille ! Une ambiance à la Gladiator qui sent parfois le déjà-vu, mais qui nous plait beaucoup.
Il est clair que Ryse a de nombreux défauts. Sa durée de vie, comme dit précédemment, mais également son gameplay, franchement répétitif. Coup fort, coup faible, coup de bouclier pour casser la garde de l’adversaire, esquive et contre… et c’est tout. On enchaîne donc les combats en martelant les mêmes boutons, avec un système proche des QTE. Plus que proche même, car ces QTE sont assumés, un contour jaune ou bleu étant présent autour de vos ennemis pour vous indiquer sur quelle touche appuyer lors des finishs. Rassurez-vous néanmoins : en cas d’échec, l’action se fera quand même. Vous obtiendrez tout simplement moins de bonus lié à la compétence que vous aurez choisi au préalable (gain de de santé, boost d’XP, boost de dégâts ou de Rage) et changeable à tout moment. En gros, si vous choisissez le boost d’XP (il y a pas mal d’améliorations à débloquer), réussir les QTE vous en fera gagner encore davantage. On a donc vu plus diversifié en termes de combat, et même si votre personnage aura la possibilité d’explorer un peu les environnements (qui restent très couloir), Ryse ne sera qu’une succession de combats et de scènes un peu plus épiques face à des dizaines d’ennemis.
Mais alors pourquoi avons-nous pris du plaisir à refaire le jeu, malgré tous ses défauts ? Tout simplement parce que certaines séquences sont vraiment jouissives. En voyant ce Ryse, on se dit que Microsoft avait entre les mains une licence qu’il aurait pu faire évoluer et grandir avec d’autres épisodes. L’action est intense, les exécutions sont ultra jouissives et bien mises en scène, et le jeu est encore aujourd’hui absolument magnifique, malgré sa résolution bâtarde en 900p qui rend l’ensemble souvent flou. Malgré ça, Ryse fait plaisir visuellement, et propose quelques cut-scenes dantesques, qui font presque penser au dernier God of War. Nous n’irons pas jusqu’à dire que Ryse est le God of War de Microsoft, mais la licence aurait pu le devenir avec plus d’ambition. Les détails visuels sont nombreux, des décors en arrière-plan aux reflets sur les armures, en passant par les textures au sol ou les expressions faciales des personnages. Lorsqu’un ennemi est bousculé, touché ou exécuté, on peut ressentir la souffrance sur son visage. C’est franchement impressionnant, et le moteur graphique de Crytek fait des merveilles !
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Au final, et alors que nous n’avions installé le jeu que pour y rejouer une heure ou deux, nous sommes allés au bout de l’aventure, tranchant et transperçant tous nos ennemis avec le sourire aux lèvres. Ryse est court et répétitif, mais il sait être impressionnant et s’avère souvent jouissif. On ne peut que se dire (avec regret) que Microsoft tenait là une licence accrocheuse, qui aurait mérité d’avoir un deuxième opus, voire davantage. Qui sait, peut-être que Ryse reviendra un de ces jours nous refaire un petit coucou.
Lageekroom