Preview : After Us, encore une pépite indé pour 2023 ?

Alors que certains ne jurent que par les téraflops ou annoncent l’arrivée d’une PS5 Pro pour la énième fois, la scène indépendante régale les joueurs, et nous en premier, depuis quelques années déjà. Et 2023 a démarré de belle manière, avec des pépites telles que SEASON : A letter to the future ou encore le récent Bramble : The Moutain King ! Présenté pour la première fois en décembre dernier lors des Game Awards 2022 (le titre faisant partie de notre sélection des annonces à retenir) et développé à Barcelone par les développeur de Piccolo Studio, After Us pourrait bien être le prochain titre à nous convaincre. Notre premier contact avec le jeu édité par Private Division s’est-il avéré concluant ? C’est ce que nous allons voir !


Preview : After Us, encore une pépite indé pour 2023 ?Pour cette preview, nous avons la possibilité de vous parler du début du jeu ! Nous avons joué environ 1h30, le temps de découvrir les différentes mécaniques de gameplay, les enjeux, et également la direction artistique du jeu de Piccolo Studio. Difficile pour le moment d’entrer dans les détails du scénario et de la quête de son héroïne (ce que nous faisons de toute façon rarement pour éviter tout spoil). Sachez néanmoins que l’on incarne une jeune fille prénommée Gaïa, envoyée sur Terre pour tenter de sauver les âmes des animaux piégés dans leur corps sans vie. Le monde que l’on a connu n’est plus, détruit par l’homme, et Gaïa devra libérer chacune de ces âmes pour les ramener à l’Arche de Mère, qui est en train de perdre son pouvoir. L’espoir est-il encore permis ? C’est ce que nous verrons en poursuivant l’aventure.


Preview : After Us, encore une pépite indé pour 2023 ?


« Ils ne savent que polluer, consommer et détruire »

Vous l’avez compris, le message écologique est très fort dans After Us, et il est vraiment bien amené. L’homme est clairement pointé du doigt, et a détruit le monde. Les « dévoreurs » sont donc à l’origine de cette extinction, et l’univers que l’on découvre fait parfois froid dans le dos. Un monde qui ressemble fortement au nôtre et à notre société de consommation, avec de nombreux déchets, des locaux remplis d’appareils qui s’entassent (comme des frigos), des carcasses de voitures ou des autoroutes détruites. On croisera également des humains, pétrifiés, figés sur place, dans des positions qui semblent nous montrer qu’ils se rendent vers un lieu précis. Difficile d’en dire davantage pour le moment. Le jeu est assez linéaire, mais propose quelques zones un peu plus grandes, dans lesquelles vous devrez chercher les âmes des animaux. Gaïa peut sauter, double sauter, faire un dash, mais surtout utiliser une sorte d’onde de vie qui nettoie la pollution et fait repousser la végétation, le tout dans un effet vraiment très chouette. Le pollution est matérialisée par une sorte de slime noir que l’on peut nettoyer, mais pas partout, ce qui permet de délimiter les niveaux. Si on s’en approche trop, des sortes de bras en sortent pour nous agripper. Et puis il y a ces « ennemis » qui vous attaquent, qui ressemblent à des sacs plastiques, un moyen une nouvelle fois de nous mettre en pleine figure ce que l’on fait subir à notre planète.



En progressant dans le jeu, Gaïa débloque de nouvelles aptitudes, comme planer ou courir contre les murs, ce qui lui permet d’atteindre de nouvelles zones et de chercher toutes les âmes. Chaque chapitre se termine par la découverte du réceptacle principal, le chien dans notre cas. La scène est particulièrement émouvante, l’âme de cette pauvre bête étant piégée dans son corps sans vie, allongé au milieu des détritus. On croise également d’autres âmes d’animaux, que l’on peut caresser, ici avec le pavé tactile de la DualSense. After Us est quoi qu’il en soit très immersif et la musique qui nous accompagne, souvent mélancolique, accentue le sentiment de tristesse que l’on ressent en découvrant le monde « laissé » par les humains. Le gameplay est assez classique mais il faut noter un léger flottement dans les sauts, qui demanderont un temps d’adaptation. Il y a beaucoup de plateforme (avec du vide autour des décors, entraînant quelques chutes), mais la lisibilité reste très bonne, la caméra étant placée assez loin du personnage. Notre héroïne semble parfois bien minuscule, écrasée par ce monde sans vie…



En termes technique, le jeu laisse le choix, dès le départ, entre un mode proposant une résolution 2K et 60 FPS et un mode 4K en 30 FPS. Nous avons préféré opter pour la fluidité, et le rendu est très agréable. Visuellement, le jeu est très propre et propose des décors parfois impressionnants. On a vu mieux en termes de textures certes, mais c’est très réussi artistiquement. Les humains figés font parfois froid dans le dos, le jeu affiche de très beaux effets de lumière, et la traînée de fleurs laissée par Gaïa quand elle se déplace est du plus bel effet. La direction artistique est à nos yeux très réussie (et encore, nous n’avons joué au jeu qu’1h30), et réussit à créer un contraste assez saisissant entre les décors tristes et pollués (une pollution qui semble même atteindre notre héroïne) et les explosions de couleurs provoquées par l’onde de vie de Gaïa.

Notre premier contact avec After Us est au final très concluant, et le jeu devrait réserver encore quelques surprises. Touchant, déjà émouvant et porteur d’espoir malgré le contexte post-apocalyptique, le jeu pourrait créer la surprise en ce mois de mai (le 23 très exactement) déjà bien chargé. On vous en reparle très vite dans notre test !


Preview : After Us, encore une pépite indé pour 2023 ?


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