Resident Evil « Rebirth » : le remake qui a mis tout le monde d’accord
Nous sommes en pleine période remake/portage/reboot. Certains râlent de voir leur jeu favori une énième fois adapté, d’autres sont ravis de rattraper leur retard. De notre côté, nous sommes partagés, mais Resident Evil 2 et Final Fantasy 7 Remake, ou plus récemment Dead Space ont prouvé ces dernières années qu’il était possible de nous en mettre plein les yeux (à quelques textures près…). Mais dans l’histoire des remakes, il y en a un qui se distingue tout particulièrement. Il a mis tout le monde d’accord à sa sortie le 22 mars 2002, et reste aujourd’hui un des meilleurs opus de la saga : il s’agit de Resident Evil « Rebirth » sur GameCube, remake du premier opus sorti sur la Sony Playstation et la Sega Saturn.
Une énorme claque, ni plus ni moins. Mais avant toute chose, il est bon de préciser d’où vient le terme « Rebirth » que l’on a tendance à coller au titre du jeu. Si nous l’appelons comme ça dans notre article, c’est principalement dans un soucis de clarté (surtout pour les trentenaires comme nous…), mais cette appellation vient à l’origine du magazine Joypad, qui avait donc accolé le mot « Rebirth » au titre du jeu. Cela a été repris, et beaucoup d’entre nous l’appellent naturellement de cette façon ! Quasi 16 ans après sa sortie (le jeu a été porté sur Xbox One et PS4), le remake du premier épisode de la saga de Capcom est toujours aussi culte et superbe. Le jeu est juste incroyable graphiquement, et a su garder l’essence de l’original, son suspense, sa tension, tout en les sublimant. Si Resident Evil sur Playstation faisait peur, le remake GameCube fait ultra peur ! Capcom a conservé la jouabilité originelle (caméras fixes, sauvegardes via ruban encreur, portes qui s’ouvrent, level design ingénieux) tout en y ajoutant de nouveaux éléments plus modernes et qui tombaient à pic. On pouvait par exemple se défendre en cas de morsure en plantant un couteau dans la tête d’un zombie (ou en mettant un coup de taser avec Chris), et la jouabilité était légèrement plus vive et dynamique. Mais Capcom ne s’est pas contenté de copier/coller son jeu et propose dans ce remake des lieux inédits, dont certains en extérieur véritablement flippants. Le connaisseur se lançait dans le remake en pensant tout connaître… jusqu’à découvrir une porte inédite, relançant immédiatement l’intérêt de la découverte. Le jeu est donc plus vaste, plus varié, et relance l’effet de peur face à l’inconnue. De nouveaux ennemis font leur apparition, dont Lisa Trevor, qui vous donnera du fil à retordre dans la cabane au fond des bois !
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En plus de cela, les zombies ont gagné en vivacité. Si la première rencontre reste identique à la première fois, les ennemis suivants vont vous donner des sueurs froides. Ces salopiots peuvent courir et même ouvrir les portes d’un seul coup, et ils ont même un nom : on les appelle les « Crimson Head ». Crise cardiaque assurée !! Pire, certaines poignées de porte peuvent se casser après plusieurs utilisations. Du coup, le joueur doit se taper des détours, forcément dans des endroits dangereux et encore plus lugubres. Le bestiaire est toujours aussi varié, et nous détestons toujours autant les « Hunter » qui peuvent décapiter en une seule patate de forain. En termes de scénario, on reste sur l’histoire de base. Si vous connaissez déjà le traître de la bande, vous ne serez par surpris ! Mais quel plaisir de retrouver ses personnages préférés au top graphiquement ! Le jeu est sublime, des décors aux ennemis en passant par les cinématiques et les boss. Les effets de lumière tuent la rétine, et au moindre éclair, les pièces s’illuminent. C’est beau, et ça ne vieillit pas ! Resident Evil « Rebirth » reste pour nous un des plus beaux de la série ! Mention spéciale également aux musiques retravaillées, parfois inédites, mais surtout vraiment flippantes (même si notre préférence va à la soundtrack originale).
Même si la jouabilité a un poil vieilli, jouer à ce remake de Resident Evil est toujours un plaisir surtout que le jeu se trouve pour une bouchée de pain (voir ici). Sublime, le jeu ne fait clairement pas son âge et reste ultra flippant, beaucoup plus à nos yeux que les récents remake. Même si le succès n’a pas été énorme à sa sortie sur GameCube, le jeu reste dans nos têtes et dans nos cœurs, et beaucoup le considèrent aujourd’hui comme le meilleur de la saga. Et vous, qu’en pensez-vous ?
Lageekroom
Ton résumé est juste aussi excellent que le jeu..Jsuis un fan de la 1ère heure (le 1er sur PlayStation) et cet opus est une tuerie..
salut, est il disponible sur pc ce remake ? si oui si vous avez lien ou je puisse me l’acheter
Hello, oui, tu peux le trouver dans une compilation qui contient également le Resident Evil Zero
Juste ici : https://fr.shopping.rakuten.com/mfp/5704417/resident-evil-origins-collection?pid=889864996
Bonne journée !
merci pour le lien ! , et une autre question car je me méfie : est il compatible avec les cartes grpahiques nvidia et windows 8?
Tu auras tous les détails ici :
https://systemreqs.com/fr/jeu/resident-evil-biohazard-hd-remaster
sur steam
Bonjour,
Super article 🙂
J’ai fais le premier il y a fort longtemps sur ps1.
J’aimerais le refaire cette version m’intéresse est-ce la même que Resident Evil HD Remaster sur ps4?
Ou rien à voir 🙂
Merci.
Merci !
Yes le jeu est ressorti en remaster HD sur PS4, en compilation avec Resident Evil Zero !
Fonce 🙂
Merci pour ce retour.
Bonne journée 🙂
Ça fait grincer des dents de voir autant de fois le mot « rebirth » utilisé dans un si bon article tout ça à cause d’un magazine alors que le reste du monde l’appellent « remake ».
Sinon pour anecdote, « rebirth » est le nom du mode amélioré qu’on trouve sur la version Nintendo DS de la version 96 du jeu. Évidement dans la VF le nom a été traduit par « renaissance »…
Haha oui, ça fait tout autant grincer des dents de l’écrire également 😀 (c’est pour ça que les guillemets sont de rigueur)
Mais pendant des années le jeu a été nommé comme ça, à cause d’une « erreur » effectivement dont nous parlons dans l’article, et le mot « rebirth » a marqué toute une génération. On n’utilisait même pas le mot remake à l’époque, ou alors dans une phrase, du style « Resident Evil Rebirth, le remake du premier jeu ». Ca fait bizarre dit comme ça.
Merci pour ton commentaire et pour l’anecdote !