Jeux vidéo : horreur, frisson et épouvante : notre sélection !
Certains joueurs aiment se faire peur, casque sur les oreilles et manette en main. Les survival horror et autres jeux d’horreur ont eu leur moment de gloire avec l’arrivée des consoles 32bits et reviennent en force ces derniers mois avec des titres comme Layers of Fear, les remakes de Resident Evil ou encore Blair Witch. Nous vous avons sélectionné, via ce dossier, quelques jeux à faire absolument pour passer de belles nuits bien cauchemardesques. Voici notre petite sélection, que nous ne manquerons pas d’étoffer avec le temps.
– Dead Space (Xbox 360, PS3) –
Visceral Games n’est plus… Un nouveau studio qui ferme, et qui s’ajoute à une liste désormais bien trop longue, et qui grandit de plus en plus ces dernières années. Et pourtant, ce studio est à l’origine de la trilogie Dead Space, dont le premier restera un monument de l’horreur spatiale ! Voici en quelques points les raisons pour lesquelles Dead Space fout grave la pression :
↬ parce que dans l’espace, personne ne vous entend crier (oui, elle était ultra facile celle là).
↬ parce que l’ambiance de ce jeu est juste incroyable. Avec un home cinéma ou un casque sur la tête, c’est la flippe assurée avec tous ces petits bruits bizarres, sans parler des jumpscares de la mort !
↬ parce que les abominations que l’on affronte sont vraiment dégueulasses, difformes, et sans pitié. Un coup mal placé et c’est votre tête qui saute direct
↬ parce que justement, les mises à mort de votre personnage sont très impressionnantes. On meurt de façon violente, voire pire ! Dead Space 2 monte d’un cran de ce côté là avec des morts encore plus horribles.
↬ parce que le sentiment de claustrophobie est ultra bien rendu. On se sent seul, vulnérable, face à une menace que l’on a du mal à comprendre.
↬ parce que comme dans tout bon jeu du genre, les munitions sont rares. Il faudra éviter de tirer dans tous les sens et prendre le temps de bien viser les ennemis. Problème, ils sont vifs et rapides ! Faites péter vos réflexes.
↬ parce que les boss sont vraiment balèzes, et qu’il faudra s’armer de courage pour les défoncer !
– Layers of Fear (Xbox One, PS4, Nintendo Switch) –
L’annulation de Silent Hills par Konami a fait beaucoup de mal aux fans de la licence et de jeux d’horreur en général. Prometteur, le titre de Kojima mettant en scène Norman Reedus est donc tombé dans les limbes, mais pas dans l’oubli, et refait même parler de lui depuis quelques temps (on garde espoir !). Malgré tout, et face à l’engouement de la démo proposée à l’époque (P.T.), de nombreux développeurs ont repris ce genre de narration à la première personne, et certains ont su tirer leur épingle du jeu. C’est de la cas de Layers of Fear (dont le test est disponible ici), sur lequel nous revenons dans ce dossier. Pourquoi le jeu de Bloober Team fait-il aussi peur ?
↬ parce que les développeurs maîtrisent leur narration à la perfection.
↬ parce que le jeu rendrait presque fou, et joue avec vos sens au point de réellement modifier votre perception de la réalité.
↬ parce que certaines idées de mise en scène sont géniales, et on se sent bien souvent oppressé et stressé.
↬ parce que le sound design est incroyable (portes qui claquent, parquet qui grince, pleures ou gémissements au fond d’un couloir).
↬ parce que le jeu fait vraiment sursauter. Certains jumpscares sont un peu « faciles » mais d’autres sont très surprenants.
↬ parce que l’histoire en elle-même est réussie, et certains thèmes forts sont abordés.
– The Evil Within (Xbox 360, Xbox One, PS3, PS4) –
Nous avons déjà parlé de nombreuses fois de The Evil Within sur le blog, car nous adorons ce premier opus (article à lire ici) ! Un deuxième épisode est disponible, mais reste moins terrifiant que ce premier jeu chapeauté par Shinji Mikami. Survival « à l’ancienne », le jeu propose des moments cultes et pas mal de flippe ! Voici en quelques points les raisons pour lesquelles The Evil Within fait mouiller la chemise.
↬ parce que le jeu met direct dans l’ambiance, et ne laisse aucun répit au joueur. D’entrée, on se retrouve coursé par un mec avec une tronçonneuse.
↬ parce que certains boss sont vraiment affreux, immondes, et collent aux basques du joueur.
↬ parce que le jeu est difficile, sans pitié, et qu’on meurt souvent d’un seul coup ! Sans parler de ces saletés de piège qu’on ne voit pas arriver et qui vous coupent la tête en moins de temps qu’il ne faut pour s’en rendre compte…
↬ parce que l’ambiance est géniale, glauque et malsaine : le malaise est bel et bien là.
↬ parce que votre personnage est assez lent (la difficulté un peu rigide reste un défauts de ce premier opus), et donc vulnérable, malgré son arsenal.
↬ parce que de toute façon, on a beau avoir des armes, les munitions sont super rares !
↬ parce l’ambiance sonore est géniale !
– Resident Evil (PS1, Saturn) –
La base, le jeu qui a lancé le terme survival-horror, bien que d’autres jeux du genre aient existé avant lui (coucou Alone in the Dark). Quand on dit Resident Evil, on n’englobe bien évidemment pas toute la saga, mais principalement les deux premiers opus, le Code Veronica, ainsi que le fabuleux remake Gamecube également dispo sur new-gen. Heureusement, Resident Evil 7 a redressé la barre, tout comme les récents remakes de Resident Evil 2 et 3. Mais comment ce tout premier opus, malgré ses graphismes vieillissants, parvient encore à faire peur ?
↬ parce qu’à la sortie du jeu en 1996, on ne s’attendait pas à une telle claque. La surprise n’en fut que totale.
↬ parce que les zombies, ça fait flipper quand même ! Ces histoires là, ça finit généralement mal, et rien ne peut enrayer l’épidémie. Survivre en cas d’apocalypse zombie, avouez que vous y avez déjà pensé.
↬ parce qu’être piégé dans un manoir, avec un couteau, un flingue, et une jouabilité hyper raide, c’est quand même vachement oppressant.
↬ parce qu’à chaque ouverture de porte, on flippe de savoir ce qui se passe derrière.
↬ parce qu’on n’a pas d’indication de vie à l’écran, il faut obligatoirement passer par le menu, et parfois, on oublie et on crève au premier coup de latte.
↬ parce que la plupart de vos potes crèvent en vous disant de vous méfier des autres.
↬ parce que la BO du jeu est juste exceptionnelle. Les musiques font encore frissonner aujourd’hui.
– Silent Hill 2 (PS2, Xbox) –
Pour faire simple : Silent Hill 2 reste aujourd’hui exceptionnel, de part sa bande son, ses thématiques abordées ou encore sa mise en scène et ses angles de caméra. Bien que la saga ait décliné elle aussi, nous apprécions beaucoup Silent Hill 4 et la version Wii de Shattered Memories, excellente à la Wiimote. Le jeu a vieilli, oui, mais voyons pourquoi l’expérience est toujours aussi traumatisante.
↬ parce que l’ambiance du jeu est ultra travaillée. Le calme apparent cache des monstruosités, et avancer dans le jeu est une épreuve.
↬ parce que les grésillements de votre radio, qui annoncent qu’un monstre est à proximité, mettent une sacré pression.
↬ parce que le bestiaire est exceptionnel, dont l’emblématique Pyramid Head et ses apparitions tétanisantes. Chaque monstre est travaillé et a un lien avec votre passé, vos peurs, vos angoisses, votre haine, et l’histoire qui vous lie à votre femme dans le jeu.
↬ parce que tous les personnages que vous croisez semblent cacher quelque chose, et vous ne pouvez faire confiance à personne.
↬ parce que taper sur des monstres avec un pauvre bâton, c’est chaud !
↬ parce qu’on n’y voit que dalle. Entre le brouillard permanent dans la ville et les intérieurs sombres, à peine éclairés par votre torche, la menace peut surgir de tous les coins.
↬ parce que le jeu s’inspire de l’échelle de Jacob, un de nos films préférés (on vous en parle ici).
↬ parce que la BO, une nouvelle fois, est magistrale (découvrez notre dossier spécial BO).
– The Grudge (Wii) –
N’allez pas croire que la Wii est une console de gamins, car elle possède pas mal de jeux d’horreur dignes de ce nom, donc une adaptation de Project Zero 2 réussie. The Grudge reprend l’ambiance du film, avec ses apparitions de fantômes et de fillettes aux cheveux longs et sales. Surgissant de nulle part, cette maudite gamine peut vous attraper et vous tuer instantanément, avec sa démarche déglinguée et ses membres qui pendent, tandis que le gamin se retrouve comme par hasard dans le placard dans lequel vous vous planquez. Vous voulez faire hurler votre copine ? C’est le jeu parfait, et nous allons voir pourquoi !
↬ parce que les jumpscares de ce jeu sont maîtrisés et imprévisibles. Vous allez sursauter, ça ne fait aucun doute !
↬ parce que votre personnage est hyper lent. La fuite étant impossible, on est tout le temps au taquet.
↬ parce que, une nouvelle fois, on n’y voit que dalle. Votre lampe torche est toute naze et consomme un max de piles, qu’il va falloir dénicher dans les niveaux. Et plus on fouille, plus on risque de tomber sur ce foutu gamin.
↬ parce que l’ambiance sonore est géniale. Plancher qui grince, rires ou pleures d’enfants au loin, musique flippante, tout y est, dont ce fameux bruit issu du film qui vous glace le sang.
↬ parce ces histoires de fantômes japonais sont quand même bien foutues, à l’image de The Ring au cinéma.
– Resident Evil 7 VR (PSVR) –
Nous avons sélectionné un autre Resident Evil pour ce dossier, le septième opus plus précisément, mais en VR ! EN mode « normal », le jeu reste plutôt bon mais ne parvient pas à procurer les sensations de la réalité virtuelle grâce au casque de la PlayStation 4. C’est bien simple, RE 7 prend une toute autre dimension en VR (notre test est à découvrir ici), même si le jeu est techniquement un cran en dessous. Mais avec sa vue à la première personne et sa famille de tarés, le jeu vous filera de sacrées sensations. Pourquoi ce RE 7 mérite t’il d’être découvert via la réalité virtuelle ?
↬ parce qu’en VR, tout est à l’échelle. Comprenez par là que vous verrez un ennemi comme s’il était vraiment devant vous. Les monstres les plus imposants sont très impressionnants !
↬ parce que certaines séquences sont complètement cultes (Mia dans les escaliers, la séquence en voiture dans le garage) et que le jeu reste une des meilleures expériences en VR.
↬ parce que le stress est permanent, surtout lorsqu’un membre de la famille vous colle aux miches et qu’il faut se planquer derrière un élément du décor.
↬ parce que la visée en VR est de bonne facture
↬ parce que le jeu a clairement été pensé pour la VR, et ça se voit !
↬ parce que le motion sickness (sensation de nausée lorsque l’on joue en VR) est absent, et que le jeu ne donne quasi pas le tournis.
– Project Zero (PS2, Xbox) –
Le premier Project Zero est pour nous le jeu le plus flippant que nous avons eu entre les mains ! Vous incarnez une jeune fille dans ce premier opus, partie à la recherche de son frère. Face à des fantômes représentant des humains ayant subi des tortures ou des mutilations, il va falloir survivre… sans aucune arme… ah si, votre appareil photo. Pourquoi Project Zero est-il encore considéré comme ultra flippant ?
↬ parce que notre personnage est vulnérable, et ne possède qu’un appareil photo pour se débarrasser des fantômes.
↬ parce que le design des fantômes est excellent, ils font vraiment peur, avec leurs yeux arrachés ou leurs bouches ensanglantées.
↬ parce qu’il faut attendre le dernier moment pour les photographier, et donc les laisser s’approcher un maximum. Leurs mouvements parfois surprenants vous feront sursauter.
↬ parce que l’ambiance sonore est géniale. Entendre en fond un fantôme aux yeux crevés gémir « my eyes, my eyes ! », accompagné d’une musique flippante, ça fait carrément froid dans le dos.
↬ parce que les décors sont sombres, glauques, et oppressants.
↬ parce qu’on ne tombe pas dans le gore facile, au contraire, et en montrer peu fait monter la pression.
– Condemned (Xbox 360) –
Un des meilleurs jeux d’horreur sur l’ancienne génération de consoles. Si le jeu commence en enquête policière, notre personnage bascule rapidement dans la folie et un univers glauque et sordide se dessine. S’inspirant de films de tueurs en série comme Seven, Condemned reste aujourd’hui une valeur sûre, et procure de sacrés moments d’angoisse. Mais pourquoi Condemned est-il si prenant ?
↬ parce que les combats, souvent avec des armes au corps à corps, sont difficiles et réussis. On a constamment peur pour sa vie.
↬ parce que les ennemis montent en puissance, et on passe d’un SDF un peu énervé à des monstruosités issues de nos pires angoisses.
↬ parce que le jeu réserve des surprises et des sursauts excellents. Attention quand vous examinez un cadavre.
↬ parce que les endroits visités sont totalement flippants : égouts, ruelles sordides, sous-terrain du métro, ou encore lycée glauque et totalement vide. Du déjà-vu, certes, mais l’immersion reste excellente.
↬ parce que le niveau dans le magasin de mannequins est juste exceptionnel.
– Rule of Rose (PS2) –
Rule of Rose est un jeu qui aura fait polémique. Bien évidemment, la plupart des choses reprochées au jeu ont été amplifiées et déformées. Le jeu en lui-même traite en effet de certains thèmes importants comme la violence entre jeunes filles ou la pédophilie, mais le tout est bien amené et bien développé, loin de l’aspect pervers qu’on a pu lui reprocher. Seule sa jouabilité hyper raide lui fait vraiment défaut. Notez que le jeu est très rare, et qu’il se trouve la plupart du temps aux environs de 100 euros sur le net. Mais pourquoi ce jeu atypique est-il si accrocheur du début à la fin ?
↬ parce que la musique, dès le début du jeu, est envoûtante et dérangeante, et crée une incroyable ambiance.
↬ parce les gamins sont sans pitié et s’infligent des tortures aussi bien physiques que psychologiques.
↬ parce que les thèmes abordés sont matures et touchants.
↬ parce que les boss sont hyper flippants, et vraiment coriaces.
↬ parce que les combats sont bien chauds, surtout à cause du gameplay archi raide.
– Alien Isolation (Xbox One, PS4) –
L’Alien, au même titre que le Predator, est un monstre culte du cinéma depuis plusieurs décennies, depuis que Ridley Scott l’a mis en scène pour la première fois en 1979 (avant de le massacrer avec ses derniers films, mais passons…). Pas mal de jeux sont sortis, plus ou moins bons (on retiendra un Alien Trilogy plutôt sympa sur Saturn et Playstation dont nous vous parlons ici). Le dernier en date, Alien Isolation, fait partie à nos yeux des jeux les plus flippants de cette génération. Voyons pourquoi !
↬ parce que ce salopard d’Alien est une vraie machine à tuer et vous fait la peau en quelques dixièmes de seconde.
↬ parce qu’il peut surgir de nulle part, du plafond comme de derrière une porte, toujours la bave aux lèvres.
↬ parce qu’on ne peut pas le tuer, et que seul le lance flammes peut le repousser (histoire de souffler quelques secondes).
↬ parce que l’ambiance sonore est incroyablement immersive et fout les jetons à chaque angle de couloir.
↬ parce que l’Alien n’est pas la seule menace dans le jeu.
↬ parce que les points de sauvegardes sont à l’ancienne, et qu’en cas de mort, on se retape tout.
Des jeux du genre, il en existe un sacré paquet, et il sera impossible de tous les citer. Néanmoins, si vous avez l’occasion de pouvoir jouer à Hauting Ground, Forbidden Siren, Eternal Darkness, ou encore Outlast, foncez, vous ne le regretterez pas !
Lageekroom
Je suis dingue de jeux d’horreur, j’en ai quelques uns sur PC, des p’tits jeux indépendants et c’est l’éclate totale. Et bien évidemment Outlast et The evil Within sont des incontournables ^^
Il y a tellement de jeux du genre… du coup le dossier sera mis à jour régulièrement. N’hésite pas à nous faire partager tes coups de coeur concernant les jeux indépendants 🙂 Je parlerai également de jeux plus anciens encore pour compléter tout ça.
Layers of fear pour sur je vais le faire je crois que je l’ai vu sur steam pour pas trop cher du coups vala. Pis je vais me refaire SH2 aussi <3 et si j'ai l'occasion de trouver Rule of Roses sitôt que j'ai des sous je vais aussi me le faire depuis le temps que j'en entends parler n.n/
Le Rule of Rose est difficile à trouver à moins de 100 euros. Après attention, il a vieilli (il était déjà presque vieux à sa sortie ^^). Concernant Layers of Fear, fonce, il est génial !