TEST : One Last Breath, un « cinematic platformer » entre Inside et After Us

Jeu indépendant développé par Moonatic Studios, One Last Breath sera disponible le 28 mars prochain sur consoles et PC. Se présentant comme un « cinematic platformer » en 2,5D, le titre reprend le concept de titres tels que Limbo, Inside ou encore Planet of Lana, et mélange exploration et énigmes dans une ambiance particulièrement travaillée. Nous avons eu la chance de le découvrir grâce à l’éditeur sur notre Xbox Series X (le jeu est également disponible sur PS5), et après 3 petites heures pour le terminer, il est temps de vous livrer notre avis. C’est parti !


One Last BreathOne Last Breath a su nous intriguer grâce à son trailer. Si le titre ne brille pas, et cela se voit rapidement, par ses graphismes, cela ne l’empêche pas de proposer une direction artistique réussie et une ambiance très immersive. Durant 13 petits niveaux et un peu moins de 3h, le jeu nous embarque dans une aventure dans laquelle on incarne le dernier espoir de la nature dans un monde dans lequel l’être humain n’est plus. C’est assez sombre, en mode post-apo, avec des environnements vides de tout être humain, et seuls quelques animaux se baladent entre les carcasses de voitures et les bâtiments délabrés. Mais pas seulement, car de mystérieux monstres rôdent également, et il n’hésiteront pas à vous attraper et à vous tuer instantanément. Votre objectif sera donc de progresser dans les différents environnements et de résoudre des énigmes.


One Last Breath


Disons le tout de suite : One Last Breath est un jeu modeste qui n’arrive clairement pas au niveau des ténors du genre. Malgré une direction artistique réussie, les graphismes sont assez basiques et vides, avec des teintes grises et marrons, desquelles émergent parfois des couleurs plus vives, rappelant la civilisation et certains actes de l’homme en lien avec la nature. On traverse des environnements assez classiques pour un jeu du genre (forêt, immeubles en ruine, ville abandonnée de ses habitants, laboratoires, bureaux, avec quelques éléments en premier plan), et One Last Breath peine à surprendre, la faute notamment à des énigmes faciles qui ne résisteront pas aux amateurs du genre. Les actions sont très simples : on saute, on s’accroupit et on interagit, par exemple en poussant des objets pour atteindre un endroit en hauteur ou pour actionner un interrupteur ou un ascenseur, ou encore avec la nature pour faire pousser ou retirer des racines. On peut également utiliser une sorte de liane pour s’accrocher et atteindre des zones éloignées. Il n’y a pas d’interface à l’écran, et on doit se débrouiller seul pour savoir avec quels éléments interagir. Mais rassurez-vous, car comme dit précédemment, le jeu est vraiment facile.


One Last Breath


Néanmoins, le titre veut néanmoins faire valoir ses qualités, à commencer par son ambiance et ses musiques. Le sound design est très réussi, et les musiques sont très belles, parfois poétiques mais également angoissantes, voire mélancoliques. La profondeur des décors fonctionne bien également, et même si on ne peut se déplacer qu’en 2D, on aurait aimé explorer les arrière-plans. Ceci dit, proposer de la profondeur dans les déplacements n’est pas forcément une bonne idée en termes de prise en main, en témoigne le très décevant Flashback 2 sorti en fin d’année dernière. Le jeu sait également créer une certaine tension, avec quelques coups de pression sonores et des monstres qui vous poursuivent dès qu’ils vous repèrent et qui peuvent vous tuer instantanément. Sorte de mix entre After Us (pour le thème abordé) et Inside, en passant par Planet of Lana ou encore Little Nightmares, One Last Breath a un capital sympathie indéniable, et on va au bout de l’aventure avec un certain plaisir. Un plaisir somme toute modéré, car le jeu ne parvient jamais vraiment à se démarquer de la concurrence, principalement en termes d’énigmes. C’est dommage, car on n’en fait qu’une bouchée, et on reste au final un peu sur notre faim.


One Last Breath


One Last Breath, s’il fait passer un moment sympathique et propose une très belle ambiance et d’excellentes musiques, souffre malheureusement de la comparaison avec les ténors du genre. Même en gardant en tête qu’il s’agit d’un titre indépendant au budget modeste, on regrette que le jeu ne propose quasi aucun challenge, avec des énigmes sympathiques mais vraiment faciles. C’est dommage, car on traverse le jeu avec un certain intérêt, grâce à une direction artistique intéressante et quelques décors qui parviennent à se démarquer. Mais tout au long de ses 3 petites heures, One Last Breath ne surprend pas assez pour vraiment convaincre, et nous a laissés sur notre faim. 


Les +

  • la direction artistique
  • la profondeur de certains décors
  • les musiques et le sound design
  • quelques jolis effets visuels
  • un ou deux passages un peu stressants

Les –

  • court mais surtout trop facile
  • des énigmes qui ne surprennent quasi jamais
  • certains environnements sont bien vides
  • on reste sur notre faim

Lageekroom

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