TEST : WRC 9, que vaut la version Nintendo Switch ?

Nous avons déjà parlé à de nombreuses reprises de l’excellent WRC 9 sur le blog. A l’occasion de sa sortie sur PlayStation 4 à la rentrée 2020 bien évidemment (notre test est disponible dans son intégralité ci-dessous) puis lors de son passage sur PlayStation 5, avec un focus sur les améliorations graphiques et l’apport de la DualSense (article à lire ici). Et la version Switch alors ? Et bien c’est celle qui nous intéresse aujourd’hui, le jeu étant enfin disponible sur le console de Nintendo. Le portage est-il de qualité ? C’est ce que nous allons voir !


A en croire l’énorme succès sur le blog du test de WRC 8 dans sa version Switch, vous êtes nombreux à vous intéresser au genre sur la console de Nintendo. Il faut avouer que se faire quelques spéciales en mode nomade, c’est quand même la classe. Alors certes, le jeu était un gros cran en dessous visuellement, mais le contenu était conséquent et le gameplay réussi. Et ce WRC 9 alors ? Comme pour l’opus de l’année dernière, WRC 9 reprend tout le contenu des autres versions. A vous donc les joies du mode carrière, sans oublier les saisons simples, du multi en ligne, des événements (en ligne également), ou encore le mode libre pour tester les véhicules et vous faire la main sur le gameplay. On retrouve tous les tracés et véhicules et plus de 50 équipes officielles et leurs livrées en WRC, WRC 2, WRC 3 et Junior WRC, sans oublier les véhicules bonus historiques. Un contenu franchement balèze, même si certains pays présents dans WRC 8 manquent à l’appel. Et visuellement alors ? Il faut avouer que la partie graphique de WRC 8 était clairement son point faible, mais les développeurs ont revu leur copie ! Sans être incroyable, ce WRC 9 version Switch fait le taf, et le jeu est monté d’un cran sur de nombreux points. Concernant la modélisation des véhicules tout d’abord, qui s’avèrent vraiment très jolis, les carrosseries affichant de jolis reflets. On notera ensuite que la distance d’affichage est bien meilleure, et que les décors ont gagné en finesse. Enfin, le frame rate est impeccable, même lorsque les conditions climatiques (via la météo dynamique) se dégradent. Soyons honnêtes, cette version Switch reste bien en deçà des version new-gen (clipping, aliasing, textures moins détaillées, végétations parfois sommaire, lisibilité moins bonne de nuit), mais le hardware n’est pas comparable. On ne retrouve pas la résolution en 4K ou les 60fps de la version PS5, mais il faut savoir faire la part des choses, et les sacrifices techniques nécessaires pour faire tenir le jeu sur une petite cartouche Switch ne sont pas aussi violents que pour WRC 8. Malgré tout, le jeu n’aura que peu d’intérêt à être acheté sur Switch si vous possédez une PS4, une PS5 ou encore une Xbox One, surtout pour être joué sur la télévision. En mode portable par contre, c’est autre chose, et enchaîner les spéciales sur l’écran de la Switch au fond de son lit, c’est vraiment classe. On terminera avec le gameplay, franchement réussi malgré ces satanés sticks qui manquent de précision. La prise en main sur Switch est excellente, et les sensations sont au rendez-vous ! De ce côté là, nous n’avons connu aucun soucis particulier. C’est donc clairement pour être joué en mode portable que nous vous conseillons ce WRC 9, qui propose des visuels bien meilleurs que dans l’opus précédent et un contenu toujours aussi dense. Si vous aimez le genre, c’est une valeur sûre !


TEST COMPLET DE WRC 9 SUR PS4


TEST : WRC 9, que vaut la version Nintendo Switch ? blog lageekroomTesté sur Xbox One puis Nintendo Switch sur le blog, WRC 8 avait su répondre aux attentes après un développement plus long qu’à l’accoutumée. Avec WRC 9, on prend les mêmes et on recommence, et ceux qui ont comme nous bien squatté l’opus précédent ne seront pas dépaysés, notamment par les menus, toujours aussi clairs et rapides. On retrouve donc une nouvelle fois les licences officielles, des voitures aux pilotes en passant par les différents rallyes, auxquels s’ajoutent ceux de la Nouvelle-Zélande, du Japon et du Kenya. Nous nous sommes lancés sans plus attendre dans une partie rapide pour découvrir les environnement japonais, au revêtement 100% asphalte, mais aux environnements très réussis et fouillés. Certaines spéciales vous donneront du fil à retordre, avec pas mal d’épingles et des tracés plutôt étroits. Le Kenya réserve lui aussi de très chouettes environnements et des pistes parfois nettement plus larges, sans oublier la végétation locale. Le dépaysement est total !


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Du côté du contenu, ce WRC 9 fait une nouvelle fois très fort. On retrouve le mode carrière, qui reste très proche de celui de WRC 8, si ce n’est qu’il est désormais possible de dépasser le niveau 50 et de débloquer des compétences spéciales nécessitant pas moins de 5 points au lieu d’1 habituellement. Toujours aussi complet, ce mode vous fera grimper les échelons sans oublier de gérer son écurie et sa branche Recherche et Développement. Le côté gestion de la carrière s’intègre parfaitement entre les courses et promet encore de nombreuses heures de jeu. Si la gestion n’est pas votre tasse de thé, vous pourrez vous lancer dans une saison simple, du multi en ligne, des événements (en ligne également), le mode libre pour tester les véhicules et vous faire la main sur le gameplay, du jeu en écran partagé, ou encore l’intégration d’un Club. Les joueurs pourront en effet créer leur propre championnat afin de le rendre accessible à leurs amis ou à toute la communauté. Il sera possible de sélectionner jusqu’à 8 spéciales, la catégorie de voiture voulue et les conditions du championnat. Les amateurs de solo ne seront pas en reste non plus, et pourront également repousser leurs limites dans le mode Défi. Pas moins de 50 épreuves vous attendent, avec à la clé des médailles à débloquer pour accéder à des défis de plus en plus difficiles. Un mode qui permet de se faire plaisir de manière occasionnelle, si le temps manque pour se lancer dans une spéciale.

Côté gameplay, WRC 9 est une réussite. On retrouve les sensations de l’opus précédent, les bases étant solides, mais quelques subtilités sont de la partie et la prise en main gagne en réalisme, notamment en ce qui concerne les transferts de masse ou encore le poids des véhicules, un élément qui fait souvent défaut dans les jeux du genre. Les sensations sont donc excellentes, notamment par temps de pluie lorsque l’on traverse une grosse flaque d’eau à toute berzingue. On notera au passage que les flaques sont moins punitives que dans WRC 8. Que les débutants se rassurent, les développeurs ont pensé à eux et les aides à la conduite leur permettront de prendre également leur pied (aide au freinage pour ne pas finir dans le fossé à chaque courbe, système antipatinage). Attention, avec les aides, WRC 9 ne se transforme pas en Sega Rally et reste clairement exigeant ! Il faudra un paquet d’heures d’entraînement pour atteindre un bon niveau et pouvoir se confronter aux meilleurs, d’autant que de nombreuses pistes regorgent de pièges et de passages bien tendus. Sans parler des différentes surfaces qui modifieront l’adhérence et vous colleront des sueurs.

Comme nous le disions précédemment, les voitures officielles sont de la partie. On retrouvera donc plus de 50 équipes officielles et leurs livrées en WRC, WRC 2, WRC 3 et Junior WRC, sans oublier les véhicules bonus historiques, dont certains nous rappellent les jeux de course de notre enfance. Du côté des rallyes, 13 sont au programme, et la diversité fait plaisir, même si certains ont disparu de cette édition. Graphiquement, le rendu est une nouvelle fois excellent, et les voitures comme les tracés sont superbement modélisés. De nombreux effets graphiques viennent donner de l’impact lors des spéciales, notamment lorsqu’il pleut ou de nuit avec les phares allumés.


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Ce WRC 9 n’est en rien une révolution, puisqu’il capitalise sur ses bases de l’année dernière. Mais avec quelques ajouts de contenu, un gameplay légèrement amélioré et une technique toujours au top, l’expérience reste excellente. Les possesseurs de WRC 8 ne se sentiront peut-être pas obligés de basculer sur celui-ci, mais les nouveaux arrivants (débutants ou confirmés) auraient tort de passer à côté.


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