Unboxing : Kaiju N°8 – Coffret Tomes 1 à 3
Noël approche, et les éditeurs vont chacun à leur tour proposer les habituels coffrets à mettre sous le sapin. Cela permet de découvrir de nouvelles séries, mais également de bénéficier des petits goodies qui sont généralement fournis pour l’occasion. C’est le cas avec le coffret « Kaiju N°8 », disponible chez Crunchyroll (on précisera que les jaquettes arborent l’ancien logo Kazé), qui propose les 3 premiers tomes du manga de Naoya Matsumoto ainsi que 3 cartes postales exclusives. En attendant la sortie du tome 7, prévue pour le 7 décembre prochain, nous vous laissons découvrir le contenu de ce coffret (proposé à une vingtaine d’euros) ainsi que notre avis sans spoiler sur le manga. C’est parti !
Synopsis : Les kaiju sont d’effroyables monstres géants qui surgissent de nulle part pour attaquer la population. Au Japon, ces apparitions font désormais partie du quotidien. Enfant, Kafka Hibino rêvait d’intégrer les Forces de Défense pour combattre ces terribles ennemis, mais après de nombreux échecs à l’examen d’entrée, ce trentenaire travaille à nettoyer les rues de leurs encombrants cadavres. Jusqu’au jour où une mystérieuse créature s’introduit dans son organisme et le métamorphose en une entité surpuissante mi-humaine, mi-kaiju. Son nouveau nom de code : “Kaiju n° 8 !
NOTRE AVIS
Et si on allait droit au but ! « Kaiju N°8 » colle une bonne claque dans la tronche. Certes, le manga de Naoya Matsumoto nous rappelle à plusieurs moments des séries telles que « Jagaaan » ou encore « L’Attaque des Titans », mais son parfait dosage entre action et humour (le tout parsemé de quelques rebondissements) parvient sans mal à convaincre ! Le premier tome se lit d’ailleurs assez vite tant on entre rapidement dans le vif du sujet ! Notre héros Kafka Hibino a la trentaine passée, et n’a jamais pu rejoindre les Forces de Défense, recalé à chaque fois. Du coup, il n’a jamais eu l’occasion d’aller botter les miches des kaiju, ces monstres géants qui surgissent de nulle part pour attaquer la population. Cela n’empêche pas notre héros de travailler près de ces monstres, puisque c’est à lui (et ses collègues) qu’incombe le nettoyage des rues une fois que ces grosses bestioles ont été anéanties. Et c’est une chose à laquelle on ne pense pas forcément lorsque l’on regarde un film ou un anime mettant ces monstres en scène : une fois mort, qui se coltine la dépouille d’un kaiju ? Le pauvre Kafka se farcit d’ailleurs bien souvent le nettoyage des intestins, pour son plus grand désespoir. Mais il ne sera bientôt plus seul dans cette tâche, car un petit nouveau rejoint l’équipe des nettoyeurs. Il s’appelle Reno Ichikawa, il a 18 ans, et il souhaite lui aussi rejoindre les Forces de Défense.
Notre nouveau duo va rapidement se faire attaquer par une de ces saloperies de bestiole, puis finir à l’hôpital. C’est à ce moment là que le récit va basculer, et que Kafka va ingurgiter malgré lui un drôle d’insecte et se transformer… en une entité mi-humaine, mi-kaiju. Traqué, Kafka va devoir se planquer et faire profil bas, mais compte bien retenter sa chance, en compagnie de Reno, pour intégrer les Forces de Défense. Bien qu’il parvienne à reprendre forme humaine, il arrive à Kafka de se transformer malgré lui. Rester discret sera bien difficile, et va donner lieu à des situations pour le moins décalées. Le premier tome est très rythmé, souvent drôle et bourré d’action. On s’attache très rapidement aux personnages (Kikoru est excellente), qui bénéficient même d’un chouette traitement avec quelques flashback pour notre héros. Et quand ça pète, ça pète ! L’action est dynamique, le découpage est nerveux et c’est franchement classe et fourni sans flinguer la lisibilité. Le design en mode kaiju de notre héros est bien classe, et les illustrations sont plutôt détaillées. Difficile de bouder son plaisir !
Lageekroom