Avis Manga Glénat : Ender Geister – Tomes 7 et 8
« Ender Geister » va faire son retour dès le 3 janvier prochain, avec un tome 7 disponible aux éditions Glénat. Depuis 6 tomes déjà, ça bastonne dans la joie et la bonne humeur, mais le ton s’est néanmoins durci avec des ennemis de plus en plus puissants et un humour qui passe en second plan. Akira, notre héros fan de cinéma d’action, sera d’ailleurs assez discret dans ce tome 7, qui réserve quelques surprises ! Le manga de Takashi Yomoyama revient donc dès le début de l’année, avec un tome toujours aussi riche en action et qui va développer certains de ses personnages clés. C’est parti pour notre avis !
– Mise à jour de l’article avec notre avis sur le tome 8, disponible le 17 avril 2024 –
Synopsis : Afin de mettre un terme à une longue relation passée, Tomori provoque en duel “Vieux Dragon”, le plus puissant des assassins. Quelle sera sa stratégie pour battre un homme contre lequel même Akira n’a rien pu faire ? Le récit déjà mouvementé atteint son apogée avec l’apparition de l’homme à l’origine de cette mise en scène. Jusque-là, tout se déroule exactement comme il l’avait prévu…
« Il y a un congrès de tueurs ou quoi dans cette université ? »
Comme précisé dans notre introduction, Akira est très discret dans ce tome 7. Concrètement, on ne le voit que le temps de quelques cases en milieu de tome, la première grosse partie étant consacrée à l’affrontement entre Tomori et le Vieux Dragon. Ces 2 là se sont déjà rencontrés par le passé, et on découvre tout ça via un flashback très intéressant et instructif, qui a fait de Tomori ce qu’il est aujourd’hui : un combattant puissant, qui connait énormément de techniques et styles de combat différents, qu’il compte bien utiliser contre le Vieux Dragon. Ce dernier est puissant, rapide et sûr de lui, et se transforme même en cours de combat (il mincit et gagne en rapidité, à l’image de Sakamoto dans « Sakamoto Days« ). Le duel est intense, les coups partent des 2 côtés, et quand on pense qu’un des combattants prend le dessus, les événements s’inversent. C’est vraiment stylé, très classe visuellement, avec comme toujours de bonnes idées de mise en scène. On croise également Nue et Vespa dans ce tome 7, mais leur combat se termine en 2 cases à peine. C’est plutôt chouette de les voir, mais leur apparition manque clairement d’intérêt.
« Laissez-moi vous conter la passionnante histoire du secret de ma naissance »
Il y a un poil de remplissage dans ce tome 7, mais la dernière partie va relancer l’intérêt avec l’arrivée d’un nouveau personnage, dont on découvre la « naissance ». Manipulations et pactes avec un démon sont au programme de ce nouveau bad guy, dont le look semble totalement inspiré de Steven Seagal ! Une belle référence au cinéma d’action encore une fois, qui nous rappelle que nous sommes bien dans « Ender Geister » et pas dans un classique shonen. L’ensemble est toujours aussi agréable à découvrir et à lire, avec une mise en page nerveuse et bien aérée, permettant de mettre en valeur les personnages et les animations durant les combats. Si on en oublie une nouvelle fois le fil rouge de l’histoire, il faut avouer que le divertissement est au rendez-vous et que notre nouveau personnage est vraiment prometteur. De quoi conserver notre intérêt pour la suite !
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Ender Geister – Tome 8 : Les liens entre les différents éléments du récit se dévoilent à mesure que la lumière se fait sur les forces ennemies qui en ont après Akira. La stratégie mise au point pas ses adversaires est digne du “scénario d’un bon film hollywoodien”. Akira et Chikage parviendront-ils à quitter sains et saufs le campus où ils semblent pris au piège ?
« Jusque-là, tout s’est déroulé comme dans un film hollywoodien »
Avec ce tome 8, la série « Ender Geister » remet les choses à plat, et Akira le dit lui-même : « il y a eu de l’action là où il fallait, de la trahison là où on en attendait, sur un rythme effréné sans temps mort. Bref, un scénario presque trop parfait ». Notre héros est dans le vrai, et il faut avouer que malgré un tome 7 qui souffrait de légères longueurs, le rythme se maintient depuis les débuts de la série. Chaque tome réserve son lot de bastons et de surprises, et un nouveau méchant a intégré le récit ! Un vilain très vilain, aux allures de Steven Seagal, qui a pactisé avec un démon ! Il a déjà tenté d’éliminer Akira sans succès mais revient à la charge. Notre héros est sauvé in-extremis par Chikage mais surtout Kiba, qui manie le fusil sniper comme personne. La séquence est vraiment stylée (une balle est tirée pour en dévier une autre), et Akira peut se concentrer à nouveau vers son objectif principal : retrouver son maître et redevenir humain. On vous la fait courte, car ce tome 8 s’avère plutôt riche et se penche sur plusieurs personnages importants, dont Monsieur Tomori.
Les références au cinéma sont une nouvelle fois nombreuses, du design de certains protagonistes (l’un étant clairement inspiré de Tommy Lee Jones) à Akira qui brise le quatrième mur « comme Deadpool ». C’est toujours aussi satisfaisant, et on s’amuse à compter tous les clins d’œil au septième art. Et si ce tome 8 temporise quelque peu, l’action reste au rendez-vous avec des illustrations toujours aussi excellentes et des séquences qui vont loin dans la destruction, avec notamment l’arrivée d’un ancien « ami » d’Akira. La narration n’est pas en reste, même si le tout reste un peu complexe parfois à cause de certains flashbacks. La série ne nous déçoit quoi qu’il en soit jamais, proposant à chaque fois ce qu’il faut d’action, de références, de visuels détaillés et classes et de rebondissements pour tenir en haleine. Espérons que cela dure encore dans les prochains tomes !
Lageekroom