Avis Manga Glénat : Ender Geister – Tomes 1 et 2
« Ender Geister » est une toute nouvelle série de l’éditeur Glénat à paraître en ce début d’année ! C’est très exactement le 15 février que vont débarquer les 2 premiers tomes du manga de Takashi Yomoyama, dans lesquels nous allons faire la connaissance de Michael, un exorciste venu d’Allemagne qui va se rendre au Japon, sous le pseudonyme d’Akira Kurosawa, pour y faire le ménage ! Action, références au cinéma et punchlines bien placées sont au programme de notre ouvrage du jour, et il est temps de voir si ces 2 premiers tomes valent le coup d’œil ! C’est parti pour notre avis.
Synopsis : Michael est un exorciste d’Allemagne réputé, enchaînant les missions dans tous les coins du monde à affronter trolls, gobelins, sorcières et autres monstres mythiques. Sa petite faiblesse : un amour débordant pour le cinéma d’action. Quand il est envoyé au Japon, c’est l’occasion rêvée pour lui de prendre un nouveau pseudonyme : “Akira Kurosawa” ! Seulement, il est encore loin de se douter que cette mission risque de le changer dans tout son être et de bouleverser le cours du monde.
« Les exorcistes, des maîtres qui repoussent le mal »
Les premières pages de « Ender Geister » mettent directement dans le bain ! Pas le temps de traîner en effet, et on découvre dès les premières cases que notre héros est une sorte de puissant démon qu’un maître exorciste va prendre sous son aile. Devenu exorciste à son tour, Michael botte désormais les miches de créatures en tout genre, comme des gobelins, des trolls ou encore des sorcières. L’action est immédiatement au rendez-vous, et il faut avouer que ça a vraiment de la gueule. C’est très beau visuellement, généreux en grandes illustrations, et notre héros bien badass balance un tonne de références au septième art. On pensera bien évidemment au pseudonyme de notre héros, mais également à Terminator 2, Scarface ou Matrix, et pas mal de références au cinéma d’horreur sont de la partie (avec les habituelles clowns terrifiants). On pourra d’ailleurs s’amuser à toutes les trouver. Si certaines sont posées là de manière un peu grossière, d’autres sont plus subtiles et l’ensemble est vraiment accrocheur. Michael a de plus des pouvoirs vraiment classes, qui lui permettent, grâce à un mystérieux objet, de matérialiser des armes ou encore de se régénérer, mais jusqu’à une certaine limite. On ne peut s’empêcher de penser à l’excellent « Jagaaan » en découvrant Michael, et le manga reprend les codes du genre. L’originalité n’est certes pas le point fort de ces 2 premiers tomes, mais la série fait néanmoins les choses avec panache, avec un rythme soutenu, des monstres bien affreux et des personnages déjà intéressants. On citera par exemple Chikage, partenaire et atout charme de notre héros, ou encore le chef de l’agence d’exorcistes Kinjiro Tomori, surnommé le Eastwood de Mandai.
Si le premier tome se lit assez vite et s’avère plutôt pop-corn, le deuxième développe un peu plus ses personnages. On apprend par exemple que Michael est à la recherche de son maître, que quelqu’un en a après lui au point de mettre le feu à sa maison (l’obligeant à cohabiter avec Chikage) ou encore qu’un mystérieux « pilier des ténèbres » est apparu en ville. Les enjeux se développent, et le bestiaire va gagner en variété, avec de nouveaux ennemis (minotaure, tengu), dont certains ont une sacrée classe. On le répète, l’ensemble est souvent classique, mais on ne s’ennuie pas une seconde et les combats sont bien mis en scène et souvent jouissifs, avec une violence bien dosée. Ces 2 premiers tomes s’avèrent donc clairement divertissants, riches en action et en références, et il ne manque que quelques surprises et rebondissements pour parfaire le tout. Nous allons surveiller de près le prochain tome, dont la sortie est calée au 19 avril prochain !
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