Avis manga Kurokawa : Chroniques de la Mariée de Bretagne

Parmi les nouveautés récentes de l’éditeur Kurokawa se trouve « Chroniques de la Mariée de Bretagne », un manga historique se déroulant dans la Bretagne du XIIIe siècle et qui est la première série de son auteur Junji Takehara. Passionné par les chevaliers en armure et les cottes de mailles, le mangaka nous embarque dans un récit d’aventure aux côtés de Thomas et Andrée, un duo presque improbable qui va croiser quelques grands noms de l’histoire de la Bretagne, le tout dans un mélange d’action, d’humour, et un poil de romance. C’est parti pour notre avis !


Avis manga Kurokawa : Chroniques de la Mariée de BretagneSynopsis : Un récit médiéval où les apparences sont parfois trompeuses… Une quête de vengeance au coeur de la Bretagne du XIIIe siècle. Bretagne… Thomas, un héraut, arpente un champ de bataille au péril de sa vie. À la fin de la bataille, il se voit confier une nouvelle mission : trouver une épouse pour l’héritier du duc de Bretagne ! Afin de s’acquitter de sa tâche, Thomas se rend à un tournoi en quête d’André le Bleau, un ami de son seigneur… Mais il va tomber nez à nez avec Andrée, une ravissante jeune fille habillée en chevalier, qui semble vouloir attenter à la vie du duc !



Junji Takehara avait à cœur de proposer, dans sa première série, un récit historique fort, mené par une héroïne qui l’est tout autant. On entre rapidement dans le vif du sujet dès les premières pages de ce tome. Pour résumer, le manga (publié dans le magazine Comic Ryu de l’éditeur Tokuma Shôten) se déroule au cœur de la Bretagne du XIIIe siècle, et l’auteur utilise comme référence principale le livre de l’historienne Andréa Hopkins et a tenu à conserver quelques grands éléments historiques, en y ajoutant bien évidemment de nombreux éléments fictionnels nécessaires au développement de l’histoire. Pour davantage d’informations, jetez un œil à notre photo ci-dessous intitulée « Un peu d’histoire » avant de vous lancer dans la lecture de ce premier tome. Ceci étant dit, il est temps de découvrir l’histoire de Thomas, jeune héraut de 18 ans au service du vétéran Raoul de Dinan. Ce dernier, blessé lors d’une bataille, confie une mission à Thomas : trouver André le Bleau mais surtout sa fille (dont il n’a plus de nouvelles depuis 2 ans), pour qu’elle devienne l’épouse de l’héritier du Duc de Bretagne. Thomas, qui souhaite faire carrière, va devoir mener à bien sa mission et arranger ce mariage pour espérer être présenté à la cour du Duc. Forcément, les choses ne vont pas se passer comme prévu, et Thomas ne va pas tomber sur André mais sur Andrée, sa fille, qui se fait passer pour un chevalier.


Avis manga Kurokawa : Chroniques de la Mariée de Bretagne


Ce premier tome démarre bien et propose quelques bases déjà solides. Même si on voit venir à l’avance les différents rebondissements (et notamment un lié au passé du jeune homme et sa rencontre avec une fille mystérieuse), on se prend au jeu grâce à un contexte historique bien amené, même si on aurait aimé un peu plus de détails dans les premières pages. Le personnage d’Andrée est très intéressant, et la jeune femme a un sacré caractère (elle est très classe et s’éloigne des clichés du genre), voulant venger la mort de son père en tuant le Duc, qu’elle pense responsable. Un duo improbable se forme alors, et Thomas va devoir gagner la confiance d’Andrée, ce qui s’annonce difficile. Plusieurs péripéties s’enchaînent dans ce premier tome, au rythme plutôt soutenu et aux visuels réussis, principalement au niveau des tenues et des visages (ça manque malheureusement de décors). On sent que l’auteur s’est documenté, et cette plongée dans l’univers médiéval de l’époque est pour le moment concluante. Encore une fois, le personnage d’Andrée fait clairement la différence et remplit parfaitement son rôle de femme forte, sans en faire trop. La sauce prend, le côté historique est réussi, et il nous reste à espérer que l’histoire montera encore d’un cran dans le prochain tome. On vous laisse découvrir ci-dessous le très beau kit press envoyé par l’éditeur (que nous remercions chaleureusement), et qui comprend une création de la Maison Roussot, à savoir un superbe bol personnalisé peint à la main. On vous laisse découvrir leur travail sur leur site, à cette adresse.




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