Avis Omaké Books : Le gars qui a fait DOOM (autobiographie de John Romero)

Notre article du jour va être Rock’n Roll, puisqu’il va s’intéresser de près à John Romero, créateur, développeur, mais surtout véritable rock star du jeu vidéo. Nous avons déjà parlé à de nombreuses reprises du bonhomme sur le blog pour parler de ses différentes œuvres, de sa carrière riche en rebondissements (bons comme mauvais), et de l’héritage qu’il a laissé dans notre cœur de joueur ! Mais notre ouvrage du jour, édité par Omaké Books, va plus loin, puisqu’il s’agit d’une autobiographie. John Romero va se livrer à nous comme jamais auparavant, et nous avons eu la chance de recevoir la très belle édition collector du bouquin, qu’il est temps de vous présenter. C’est parti !


Le gars qui a fait DOOML’autobiographie fascinante de John Romero

John Romero, rock star du jeu vidéo, est le co-créateur de DOOM, Wolfenstein 3-D et Quake (entre autres), quelques-uns des plus grands jeux vidéo de tous les temps. Considéré comme le parrain du jeu de tir à la première personne, un genre qui continue de dominer le marché aujourd’hui, il occupe une place unique dans l’histoire du jeu vidéo. Dans cet ouvrage, John Romero raconte, pour la première fois, son enfance difficile , ses amis, sa passion dévorante pour l’informatique et sa carrière riche en rebondissements à commencer par ses débuts de programmeur lorsqu’il soumettait des jeux Apple II à des magazines informatiques en codant la nuit sur des machines qu’il empruntait le jour.



On ne va pas vous refaire l’histoire de John Romero, ô combien riche et passionnante, car il est bien évidemment préférable de la découvrir par vous-même à travers notre ouvrage du jour ! Plus de 380 pages vous attendent avec « Le gars qui a fait DOOM » (« DOOM guy » en VO), une autobiographie vraiment complète qui revient sur la vie de John Romero, son enfance difficile, ses passions, son entourage, ses amitiés, et bien entendu son travail dans le monde de l’informatique et des jeux vidéo. De ses succès fulgurants aux étapes plus difficiles (on pense notamment à Daikatana), John Romero se livre à travers tout un tas d’anecdotes et d’informations, dont beaucoup nous étaient inconnues ! On en apprend tous les jours comme dirait l’autre, et surtout quand c’est le principal concerné qui s’exprime et qui nous raconte son parcours semblable à des montagnes russes.



DOOM ou encore Quake sont désormais des titres cultes, de véritables phénomènes ayant posé des bases intemporelles. Découvrir leur conception, la façon dont ils ont été pensés, imaginés, créés, est toujours aussi passionnant. À travers 4 épisodes (Prototypage, développement, lancement, après le lancement), le livre nous embarque dans une aventure souvent atypique, touchante, explosive même. De la création d’id Software à la rupture de John Romero avec son co fondateur John Carmack, de l’origine de l’histoire de Doom au lancement du jeu, de sa chute à sa renaissance, John Romero se dévoile, et on se laisse prendre par son récit, qui semble sans langue de bois. C’est là que « Le gars qui a fait DOOM » se démarque des autres ouvrages du genre, apportant davantage d’authenticité, un côté moins analytique et plus humain, plus proche de l’auteur.



On entre dans le quotidien de John Romero, dans son enfance, dans son travail (de jour comme de nuit), et dans son histoire, tout simplement. Le tout est raconté à la première personne, avec un ton souvent familier et de nombreux dialogues qui permettent de se plonger dans le contexte. On s’y croirait presque, on découvre de nombreuses choses inédites, et il est bien difficile de s’arrêter de tourner les pages. On précisera qu’il s’agit d’un ouvrage textuel, sans images ni illustrations. Cela ne nous dérange absolument pas, mais nous préférons vous prévenir. Notez que l’édition collector, disponible en édition limitée (on vous laisse la découvrir sur le site de l’éditeur juste ici), contient le livre de 384 pages et une carte autographiée par l’auteur, le tout dans un coffret cartonné vraiment épais. Un bien bel ouvrage, qu’on ne peut que vous conseiller si vous vous intéressez un tant soit peu à ce personnage atypique, aux FPS, ou aux jeux vidéo tout simplement. On vous laisse découvrir le trailer de lancement, présenté par John Romero lui-même.



Lageekroom

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