Avis Omaké Manga : Girls’ Last Tour – Tome 4

Cela faisait déjà presque 4 mois que nous étions dans l’attente de la suite des aventures attachantes de Chito et Yûri. Nos 2 petites héroïnes survivent dans un monde post-apocalyptique privé de quasi toute humanité et doivent rester solidaires pour trouver de quoi boire et manger. Au gré de quelques rencontres, Chito et Yûri avancent et découvrent le monde, à la recherche de réponses sur le passé. Mais qu’en sera-t-il de leur futur ?


Avis Omaké Manga : Girls’ Last Tour – Tome 4 blog manga lageekroomSynopsis : La civilisation s’est éteinte il y a déjà de nombreuses années. Le monde n’est plus que villes dévastées et machines inutiles. Chito et Yuri sont désormais seules et errent sans véritable but dans les décombres. Les deux jeunes filles ont grandi dans ce monde, sans savoir comment elles ont pu survivre par elles-mêmes. Aujourd’hui, elles déambulent sans vraiment comprendre tout ce qu’elles voient, à la recherche d’un toit et de nourriture. Leur périple dans ce monde sans vie est, pour elles, l’occasion de se poser de nombreuses questions sur l’existence et la vie que menaient leurs ancêtres, mais aussi sur le futur… Ce tome 4 est à découvrir sur le site de l’éditeur à cette adresse.


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Il est difficile de faire plus attachant que Chito et Yûri. Après quelques rapides rencontres, les 2 jeunes filles continuent à avancer dans ce monde post-apocalyptique dont elles ignorent quasiment tout. Quel est leur but ? Elles l’ignorent presque elles-mêmes, en témoigne cette réplique en début de tome :  » à quoi ça sert de se presser ? Puisqu’on avance sans rien avoir à faire et sans même savoir où l’on va ? ». Telle la Terre qui tourne sur elle-même, Chito et Yûri continuent malgré tout d’avancer, dans des décors industriels froids remplis de carcasses de machines, de chars et d’armes en tous genres. Ces environnements immenses et sans vie tranchent avec le côté chaleureux des fillettes, qui se soutiennent mutuellement et occupent leurs journées à réfléchir sur la vie. Elles parlent musique et les sensations que l’on peut ressentir grâce à certaines mélodies (tristesse, mélancolie, joie), ou encore du passé et du futur. Difficile de se situer dans le temps sans « horloge » au poignet, même si elles ont bien du mal à comprendre pourquoi les gens du passé couraient sans cesse après le temps. Leurs discussions sont toujours intéressantes, et la naïveté qui les caractérise est touchante, mais fait malgré tout réfléchir sur notre condition actuelle. C’est parfois avec des mots d’enfant que les adultes parviennent à réaliser les choses. Chito et Yûri vont soudainement faire la rencontre d’une curieuse créature, et le fait de ne plus être que toutes les 2 leur redonne un coup de boost. Elles se demandent d’ailleurs si la bestiole ne serait pas un chat, et décident de l’appeler Luchat. S’ensuit une série de scènes assez cocasses, dans lesquelles Luchat apprend à communiquer avec elles et se goinfre d’essence et de munitions. Une créature vraiment curieuse, dont nous découvrirons le rôle en fin de tome. Chito et Yûri vont également découvrir la puissance de feu des machines, en balançant des missiles dans une ville au loin, ce qui leur fera réaliser pourquoi les villes sont toutes en ruine. Une phrase a également retenu notre attention : « La machine en tant que telle n’y est pour rien ! Ce sont des gens qui la manipulent ». Une surprise de taille attend par la suite Chito et Yûri, avec la découverte des photos présentes dans l’appareil qu’elles transportent depuis quelques temps déjà. Mais nous vous laissons découvrir tout ça !

Ce tome 4 reste dans la lignée de ses prédécesseurs : attachant, accrocheur et intelligent. Chito et Yûri n’ont pas de but précis dans leur aventure, si ce n’est avancer encore et encore, survivre, profiter des quelques mini plaisirs qui peuvent s’offrir à elles (moins présents dans ce tome) et découvrir pourquoi l’humanité en est là. Les décors imposants et détaillés les écrasent toujours autant visuellement, et certaines pages sont réellement impressionnantes. On a peur pour elles, si fragiles et n’ayant pour protection que leurs casques, dont elles se demandent même parfois pourquoi elles les portent. Le style graphique « kawaii » de nos héroïnes les rend quoi qu’il en soit toujours aussi attachantes.


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Le manga de Tsukumizu en est déjà à son quatrième tome (sur 6, la série étant terminée au Japon) et nous n’avons pas envie que cela se termine. Retrouver Chito et Yûri fait toujours quelque chose, et leur touchante naïveté nous balance en pleine poire quelques vérités sur l’humanité. Les pages s’enchaînent et le tout est toujours aussi beau et accrocheur, avec un côté contemplatif qui pourra néanmoins en ennuyer certains. Mélangeant tristesse, mélancolie mais surtout espoir, ce tome est à nos yeux toujours aussi efficace !


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