Avis Manga Glénat : The Devil of the Gods – Tome 2

Après un premier tome plutôt convaincant, The Devil of the Gods a fait son retour aux éditions Glénat avec un tome 2 paru en octobre dernier. Le seinen d’horreur de Tsukasa Saimura et Kozo Takahashi nous parle de démons et d’exorcisme, et nous avons fait la connaissance de Renji et du père Mitakura, qui commencent à comprendre que quelque chose de grave se trame à Tokyo. Les démons rassemblent leurs troupes, et nos héros vont avoir fort à faire pour sauver la ville.


Avis Manga Glénat : The Devil of the Gods – Tome 2 blog manga lageekroomSynopsis : Dans cette résidence frappée par une vague de suicides, se terre un démon sanguinaire. « Les possédés », tel est le nom des personnes envoûtées par les démons. Alors que leur influence néfaste s’étend sur la ville, le Père Mitakura, exorciste, s’efforce de les chasser. Il prend sous son aile Renji Amamiya, qui recherche son amie Toriko, disparue après être devenue une possédée. Un jour, Renji Amamiya rencontre Maho, une jeune lycéenne. Mais la résidence où elle habite est frappée par une série de suicides… Ce tome 2 est à découvrir sur le site de l’éditeur à cette adresse.


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Parfois classique dans ses thèmes abordés, le premier tome de The Devil of the Gods est clairement efficace si on aime le genre ! Avec ses démons vraiment flippants et ses personnages accrocheurs, le manga est parvenu a poser des bases intéressantes et nous avions hâte de découvrir la suite. La ville de Tokyo n’est pas au bout de ses peines, et même la visite du Pape est annulée. En effet, le prêtre Kikukawa est violemment assassiné alors qu’il venait de découvrir la présence d’un sceau étrange, celui de Bélial, ce qui est de très mauvaise augure. De son côté, Renji est suivi par l’inspecteur Mizutori, qui garde un œil sur lui depuis les événements de la fin du tome précédent. Mais contre tout attente, Renji et Mizutori vont devoir se faire confiance. Ces derniers font la connaissance de Maho, une jeune fille qui habite dans une résidence au sein de laquelle des événements étranges se produisent. Plusieurs habitants viennent en effet de se suicider mystérieusement, et Renji va devoir enquêter, accompagné de l’inspecteur qui commence à comprendre d’où vient la menace. Plusieurs habitants possédés s’attaquent en effet à nos héros, qui vont tenter de protéger la jeune fille et éviter qu’elle ne finisse entre 4 planches. Mizutori est un personnage intéressant, parfois têtu mais malgré tout compréhensif, et il sera présent aux côtés de Renji tout au long de ce tome 2 en l’absence du père Mitakura. Les séquences dans la résidence remplie de démons sont vraiment excellentes et la tension est bien maîtrisée, amenant à un dénouement presque émouvant… Même si le tout finit dans un bain de sang.

Toujours aussi rythmé, ce tome 2 surprend moins que le premier mais s’avère néanmoins toujours aussi efficace. L’ambiance est sombre et les ténèbres envahissent petit à petit la ville, donnant lieu à des illustrations très contrastées mais parfaitement lisibles. Le découpage offre de nombreuses grandes cases détaillées, mettant en avant les démons et leurs sales tronches, sans oublier les décors souvent lugubres. Seul le chara-design pourra faire tiquer, avec des personnages assez inégaux. Nous avons un peu de mal avec Mizutori par exemple (notamment au niveau de son visage ou de sa façon de se tenir), ou avec certains dessins de Renji, dont le visage n’est pas toujours bien proportionné. Les humains cédants à la possession restent les plus réussis, avec des visages flippants très détaillés. L’ensemble reste rythmé et violent mais l’histoire n’avance malheureusement quasiment pas (on n’en saura pas plus sur le tueur de masse par exemple).


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Après un premier tome très accrocheur, ce nouveau volume de The Devil of the Gods continue sur sa lancée horrifique, avec une ambiance sombre et des séquences de possession réussies. On regrettera néanmoins que l’histoire n’avance pas et que certains dessins (notamment les visages des personnages masculins) soient un peu en deçà. Heureusement, le rythme est excellent et l’horreur est parfaitement maîtrisée. Il faut simplement espérer que l’histoire monte en puissance dans la suite, afin de vraiment relancer l’intérêt.


Lageekroom

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