Avis manga Kana : Myrtis – Tome 1, de Elsa Brants

Création des éditions Kana signée Elsa Brants (« Par le pouvoir des dessins animés », chez le même éditeur), le premier tome de « Myrtis » nous est vendu comme un conte de fée parodique, dans lequel on découvre une princesse au caractère bien trempé, qui va tout faire pour éviter le mariage et conserver ses privilèges ! Personnages attachants, gags qui font mouche et rythme effréné caractérisent ce premier tome, qui sera disponible le 22 mars prochain chez l’éditeur. C’est parti pour notre avis !


Avis manga Kana : Myrtis, de Elsa BrantsSynopsis : Myrtis, princesse de son état, capricieuse, autoritaire, impulsive et égocentrique comme il se doit, refuse de quitter son rôle d’enfant gâtée pour devenir une épouse dévouée. Ses parents n’ont pourtant aucune intention de la laisser choisir son avenir. Et si, pour être respectée et conserver sa liberté, Myrtis devenait une sorcière ?! Enfin, ça, c’est le plan.


Avis manga Kana : Myrtis, de Elsa Brants


Ce premier tome de « Myrtis » est bourré d’énergie ! Reprenant les codes du conte de fée mais en y ajoutant une touche parodique avec beaucoup d’humour, Elsa Brants parvient à nous embarquer sans mal dans un récit qui donne bien souvent le sourire. En particulier grâce à son personnage principal, une héroïne aussi agaçante qu’attachante, princesse pourrie-gâtée et ultra autoritaire qui n’en fait qu’à sa tête et qui refuse de se marier. C’était pourtant une véritable aubaine pour ses parents, qui auraient fait d’une pierre deux coups : se débarrasser de leur fille, qui leur coûte un bras, et nouer une alliance solide avec le royaume voisin. Mais Myrtis n’entend clairement pas devenir une épouse dévouée, et surtout soumise, et tirer un trait sur tous ses privilèges. Après avoir été enfermée dans une cellule du château, aux côtés d’un jeune soldat qu’on découvre au début du récit (il est chargé d’apporter à la princesse ses nombreux colis et va subir son comportement), Myrtis va prendre la fuite grâce à une aide pour le moins originale. Un nouveau don lui est offert, sous certaines conditions (l’univers mis en place par Elsa Brants propose déjà des règles bien établies), mais malgré ça, notre héroïne n’est pas au bout de ses peines. Poursuivies par un groupe de personnages pour le moins originaux eux aussi, chargés de la ramener auprès de ses parents, Myrtis se lance dans une aventure qu’elle n’est pas prête d’oublier, et nous non plus.

Si Myrtis a un comportement terrible pour les gens qui l’entourent (et surtout qui travaillent pour elle), elle n’en reste pas moins attachante et on comprend son refus de devenir une femme soumise à son mari. Comme nous le disions dans notre introduction, le rythme de ce premier tome est soutenu et les événements s’enchaînent rapidement, tout comme les gags. Ces derniers sont vraiment réussis, et on se marre souvent face aux différents dialogues et péripéties. Pas mal de gags sont basés sur des anachronismes, et là où certaines œuvres ont du mal à trouver un certain équilibre, Elsa Brants y arrive sans problème. La première séquence avec le livreur de colis est excellente, et on trouve tout plein de clins d’œil à notre époque (la princesse se retrouve chez « Po l’emploi » pour trouver un travail). Une fraîcheur et une bonne humeur qui font du bien, et les dessins ne sont pas en reste. C’est très dynamique, avec des personnages aux expressions travaillées et quelques chouettes décors, même si le découpage est dans l’ensemble un peu serré. Au final, nous avons beaucoup aimé ce premier tome, drôle et rythmé, qui met en avant une héroïne au caractère bien trempé (certains en prennent vraiment pour pas un rond) qu’on ne peut s’empêcher d’apprécier. Une belle surprise !


Lageekroom

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