Notre sélection de jeux moches… mais qu’on adore !

On le sait depuis bien longtemps maintenant : les graphismes ne font pas tout ! Et même si les nouvelles consoles et les technologies actuelles nous appâtent avec de la 4K ou encore du ray-tracing, beauté ne rime pas forcément avec qualité. Et l’inverse est également vrai : ce n’est pas parce qu’un jeu est vilain ou manque de budget qu’il faut le jeter à la poubelle. Pokémon Arceus a par exemple fait parler de lui pour sa technique très moyenne, et même s’il faut avouer que l’on est en droit d’en attendre davantage d’un titre issu d’une licence aussi prestigieuse (et qui rapporte beaucoup d’argent à son éditeur Nintendo), il faut également souligner les qualités du titre de Game Freek. Ces multiples débats nous ont donné envie de vous présenter quelques jeux bien vilains, mais qui ont marqués nos esprits. C’est parti !


– Deadly Premonition –

A première vue, Deadly Premonition ne fait pas forcément envie. Sorti dans un premier temps sur Xbox 360 (puis plus tard sur PS3 et même Nintendo Switch), le jeu d’Access Games publié par Rising Star Games en Europe propose en effet une technique digne d’un jeu PS2. Oui, c’est moche, vieillot, ça rame sévère dans le monde ouvert, les visages ne sont pas ouf, les textures sont bien vilaines et les animations sont ultra raides, aussi raides que le gameplay lui-même. Pas beau à voir et pénible à prendre en main, Deadly Premonition est malgré tout excellent, et propose une superbe bande-son et une ambiance incroyable, mélange de Silent Hill et de Twin Peaks. De nombreux joueurs ont adoré l’expérience, et nous en faisons partie !


– Ys IX : Monstrum Nox –

Testé sur le blog en février 2021, Ys IX : Monstrum Nox est loin d’être un foudre de guerre. Très en retard visuellement, le jeu sorti sur PS4 (puis Nintendo Switch dans une version encore moins convaincante techniquement, et enfin, plus récemment, sur PS5) a lui aussi les allures d’un jeu PS2. Animations raides, visages assez basiques, textures floues, aliasing… tout est là pour gâcher l’aventure, mais ce ne sera pas le cas. En effet, la narration du jeu est accrocheuse et maîtrisée, les personnages sont intéressants, la ville est agréable à découvrir et à parcourir et les combats sont vraiment jouissifs. On veut avancer dans l’histoire et terminer les chapitres, encore et encore, mais on n’a clairement pas envie de terminer le jeu trop vite. On prendra donc son temps pour tout fouiner et booster ses personnages, jusqu’à reprendre la trame principale, riche en rebondissements.


– NieR –

Lorsque NieR est sorti en 2010 sur PS3 et Xbox 360, ce n’est pas pour ses graphismes que le titre a été mis en avant ! Grace à son gameplay dynamique, son scénario, sa bande-son réalisée par Keiichi Okabe et ses personnages, le jeu développé par Cavia et édité par Square Enix a su se faire un nom, mais on se souvient également de ses graphismes clairement en deçà. Aliasing, décors vides, ralentissements, textures bien baveuses : le rendu semblait venir d’une génération précédente. Et pourtant, le jeu est excellent et a même bénéficié d’un remake, NieR Replicant ver.1.22474487139 (testé sur le blog à cette adresse), tout aussi bon mais également un cran en retard en termes de visuels. Mais une fois de plus, cela ne nous a pas empêchés de le trouver excellent !


– No More Heroes –

Si la Wii est souvent considérée comme une console familiale, elle possède néanmoins dans son catalogue de sacrées pépites, certaines étant bien perchées. C’est le cas de No More Heroes, développé par Grasshopper Manufacture et créé par Goichi Suda (aka Suda 51), sorti en 2007 sur la console de Nintendo. Attention, il est bon de préciser que lorsque nous parlons de jeux « moches », on parle de technique, et non de direction artistique. Car cette dernière est absolument géniale dans No More Heroes, et rend hommage à ce titre violent et décalé. En revanche, techniquement, on est loin du compte. La Wii manquait de puissance, et ce No More Heroes souffre de nombreuses tares, à commencer par un violent aliasing, du clipping, des textures souvent cradingues et de gros ralentissements… Bref, techniquement, c’est chaud, mais le jeu reste à découvrir absolument !


– Alpha Protocol –

Si les développeurs d’Obsidian Entertainment sont connus pour des titres comme Star Wars: Knights of the Old Republic 2, Fallout: New Vegas, ou plus récemment Grounded et The Outer Worlds (et en attendant Avowed), leur Alpha Protocol est nettement moins connu. Et pourtant, ce titre sorti en mai 2010 sur PS3 et Xbox 360 a reçu un bon accueil à sa sortie, malgré des graphismes pas vraiment marquants… Ce jeu d’action/infiltration proposait un système de choix et de dialogues vraiment intéressant, mais souffrait d’animations rigides, de nombreux bugs visuels, d’effets souvent cheap et d’aliasing (même si la version PC s’en sortait un peu mieux). Mais si la forme n’était pas à la hauteur des standards de l’époque, le fond répondait présent, et le jeu reste encore aujourd’hui intéressant à découvrir.


– ShellShock : Nam ’67 –

Avant d’être racheté par Sony en 2005 et d’œuvrer sur la saga Killzone et plus récemment Horizon, Guerrilla Games a sorti ShellShock : Nam ’67 pour le compte d’Eidos. Sorti en 2004 sur PS2 et Xbox (c’est d’ailleurs sur la console de Microsoft que nous avons découvert le jeu), ce TPS d’action embarquait le joueur au Vietnam dans un titre immersif et plutôt gore. Clairement, la présence de ce jeu dans notre dossier divisera, car ShellShock : Nam ’67 est loin d’être un classique, mais nous en avons d’excellents souvenirs. Par contre, le jeu était déjà bien moche à sa sortie, avec ses décors vides, cubiques, son brouillard cache-misère et ses animations ultra raides. Des graphismes clairement décevants, mais nous étions passés outre, profitant du côté défouloir du jeu et de son immersion vraiment réussie.


– Grand Theft Auto –

C’est en 1997 que nous avons découvert le tout premier GTA. La tarte était bien présente, surtout parce que le jeu offrait une grande liberté et la possibilité de voler des véhicules ou de mettre le bordel en ville. Mais il faut être honnête, le jeu ne brillait pas par ses graphismes. A sa sortie en 1997, on pouvait déjà jouer à des titres comme Tomb Raider 2, GoldenEye 007, Resident Evil, ou Final Fantasy VII ! Alors autant dire que la vue de dessus pixelisée et les animations ultra raides du jeu de Rockstar étaient vraiment à la traîne. Cela n’a en tout cas pas empêché la saga de devenir culte, et même si ce premier épisode a énormément vieilli (visuellement mais également en termes de gameplay), il reste un jeu majeur de cette industrie. Pas aussi bon que certains autres jeux de notre sélection certes, mais sacrément accrocheur !


– Die Hard Trilogy –

On reste sur PlayStation avec Die Hard Trilogy, que nous possédons également sur notre SEGA Saturn ! Le titre développé par Probe Entertainment regroupait 3 jeux, chacun revenant sur les 3 films de la saga sortis à l’époque, proposant des gameplay bien différents. L’adaptation de Piège de Cristal était un jeu d’action à la troisième personne, dans lequel vous deviez désamorcer une bombe à chaque étage du Nakatomi Plazza en tuant tous vos ennemis dans un déluge de balles et de violence, et des décors destructibles. Dans Une Journée en Enfer, il fallait conduire des véhicules à fond la caisse dans New-York ou encore Central Park pour atteindre des objectifs et éviter que des bombes ne fassent péter le quartier. Et nous avons gardé le meilleur pour la fin avec 58 minutes pour vivre, qui était un rail shooter incroyablement jouissif jouable au flingue. On pouvait littéralement tout péter dans les décors, dégommer ennemis comme otages dans un déluge de cris et de sang. Par contre, ces 3 jeux étaient vraiment moches, même pour l’époque. Textures qui se chevauchent, disparaissent ou clignotent, aliasing, bugs visuels à foison, ralentissements : heureusement que les graphismes ne font pas tout, car à première vue, il y avait de quoi fuir !


– Red Card –

Sorti en 2002 sur PS2, GameCube et Xbox, Red Card est un jeu de foot arcade qui ne joue clairement pas dans la même catégorie que les FIFA ou autres PES (il n’y a qu’à voir la jaquette pour se douter de ce qui nous attend). Dans le jeu édité par Midway Games, il fallait jouer des coudes, mais pas que, et les bons gros tacles par derrière étaient fortement recommandé pour espérer gagner des matchs de plus en plus difficiles. Mieux encore, on pouvait carrément balancer des coups de pied retourné au ralenti, en plus des gros coups d’épaule et des tacles assassins. Les méga shoot au ralenti propulsaient littéralement le gardien dans ses propres cages, comme dans Olive et Tom. Jouissif et hyper accessible en termes de gameplay, le jeu n’était par contre vraiment pas beau, que l’on parle des joueurs, du terrain ou des tribunes. On peut même dire que Red Card est moche, mais là n’était pas son intérêt. On aimerait revoir ce genre de titres, franchement défoulants !


Si vous avez d’autres jeux en tête, n’hésitez pas à nous les partager !


Lageekroom

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

This function has been disabled for Lageekroom.

error: Content is protected !!