TEST : Void* tRrLM2(); //Void Terrarium 2, une suite toujours aussi addictive

On vous avait prévenus lors de la sortie du premier épisode de Void Terrarium (on vous la fait courte) : ne vous fiez pas à ses graphismes enfantins. C’est sur PS4 que nous avons découvert le jeu développé par Nippon Ichi Software, qui est également disponible sur Switch et sur PS5 (avec un portage testé sur le blog à cette adresse), mais c’est sur la console de Nintendo que nous allons poursuivre l’aventure. Nous avons en effet eu la chance de recevoir un exemplaire Switch de Void* tRrLM2(); //Void Terrarium 2, et il est temps de voir si cette suite est à nouveau une réussite. C’est parti pour notre avis !


TEST : Void* tRrLM2(); //Void Terrarium 2, une suite toujours aussi addictiveVoid Terrarium est un titre exigeant. Derrière ses visuels mignons se cache une histoire de fin du monde et un jeu difficile et souvent punitif. Cette suite reprend les bases du premier opus, à tel point qu’il est parfois difficile de les différencier. Le récit reprend là où il s’était arrêté (2 fins étaient disponibles mais seule l’une d’elle a été retenue), et met à nouveau en scène le petit robot Robbie après sa victoire face à cloudAI et le refus de sacrifier Toriko. Notre duo va devoir trouver un autre refuge, construire et aménager un nouveau terrarium, et trouver un remède à la mystérieuse maladie de la jeune fille, dernière survivante de l’humanité. L’IA qui vous accompagnait est toujours de la partie, et va à nouveau expliquer les différents enjeux à venir. Si vous débarquez dans cette suite sans avoir joué à l’épisode précédent, rassurez-vous, tout y est parfaitement expliqué. Néanmoins, il faudra à nouveau faire avec des sous-titres en anglais uniquement, mais qui ne demandent pas un niveau trop élevé.


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Void Terrarium 2 est un titre ultra accrocheur et vraiment chronophage, et on retrouve les mécaniques de gameplay du premier épisode. On vous invite d’ailleurs à nouveau à jeter un œil à notre précédent test pour avoir un maximum de détails. Rassurez-vous, nous allons vous refaire un petit topo de l’ensemble. Vous l’avez compris, le but est de construire et d’aménager le terrarium qui va abriter Toriko, y installer divers éléments, gérer l’oxygène et la température, et même faire pousser des plantes ou des champignons. On y prend rapidement goût, mais pour ça, il va falloir mettre la main sur un maximum de ressources. Et c’est là que le jeu va monter d’un cran en termes de difficulté, car vous allez devoir visiter des donjons aux nombreux étages pour mettre la main sur tout un tas d’objets qui seront par la suite transformés en ressources. A chaque nouveau donjon, Robbie démarre au niveau 1, et il faudra vous frayer un chemin entre les ennemis et les pièges à la recherche d’un maximum de loot. Les niveaux sont générés aléatoirement et gagnent en variété et en complexité au fur et à mesure de la progression, avec une difficulté croissante et, comme nous le disions précédemment, souvent punitive.


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On meurt, souvent et de manière parfois brusque pendant un run. Concrètement, terminer un donjon demandera un certain sens de la stratégie (il faut gérer ses soins, ses batteries pour éviter que le robot ne se décharge, ses grenades ou autres bonus d’attaque ou de défense), mais également un peu chance. Looter une arme sympathique ou un bon bouclier sera aléatoire, et on tombera parfois d’emblée sur du bon loot, ou pas… Du coup, on galère parfois dans les combats, et le run suivant réservera d’autres bonnes ou mauvaises surprises. C’est un peu frustrant, mais cela fait partie du jeu, qui demande de longues heures pour atteindre les différents objectifs. Il faudra par exemple mettre la main sur des objets spécifiques pour les quêtes principales, et de ce fait bien fouiner chaque étage des niveaux. Mais cela implique de croiser davantage d’ennemis… En cas de mort, les objets importants seront conservés, tandis que les autres seront transformés en ressources, mais il faudra tout recommencer depuis le début. Pour nous aider, on pourra crafter des objets donnant des avantages à notre robot (attaque, défense), et à chaque montée de niveau durant une escapade, on aura le choix entre 2 bonus (agrandir son inventaire, bonus offensifs ou défensifs).


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On retrouve donc les bases du volet précédent, et le jeu s’avère une nouvelle fois très prenant. On meurt, on recommence, toujours dans l’espoir de mettre la main sur de nouvelles ressources et en gardant un œil sur l’état de santé de Toriko. Void Terrarium est véritablement chronophage, et y jouer sur Nintendo Switch apporte un réel plus en mode nomade. En termes de narration, on monte d’un cran dans cette suite avec quelques révélations sur Toriko et l’humanité en règle générale via des missions inédites en mode pixel art. C’est vraiment réussi, et cela apporte une certaine consistance qui manquait au premier jeu, dont les dialogues étaient parfois longuets. On retrouve également quelques nouvelles options de personnalisation pour Toriko (tenues, coupes de cheveux ou accessoires inédits), mais rien qui ne change radicalement l’expérience. Du côté des nouveautés, on pourra trouver de nouvelles salles dans les donjons. Appelées salles mystères et accessibles via des portails jaunes, ces dernières pourront réserver quelques bonus intéressants, comme des équipements plus puissants ou des capacités inédites. Un système d’échange permet de refourguer un bonus déjà débloqué en échange d’un autre… en espérant qu’il soit intéressant. Encore une fois, la formule n’est pas bouleversée, et en termes de graphismes et de bande-son, le constat est identique.



Void* tRrLM2(); //Void Terrarium 2 ressemble parfois davantage à un bon gros DLC qu’à une véritable suite, mais nous avons grandement apprécié l’expérience. Davantage développé en termes de narration, le jeu de Nippon Ichi Software est toujours aussi addictif, malgré sa difficulté et des morts parfois punitives. Mais on y retourne, à la recherche de loot, dans le but d’améliorer le confort de la petite Toriko, toujours aussi mignonne. Visuellement et en termes de bande-son, on reprend les bases du titre précédent (et c’est une nouvelle fois du tout bon), et il en est de même côté gameplay. L’univers est intéressant, l’ambiance est excellente, et on arpente les donjons encore et encore en espérant faire monter Robbie en puissance pour survivre. Void Terrarium 2 est un titre de niche, non traduit en français, et reste peut-être trop proche du premier épisode, mais ses qualités sont bien présentes. De notre côté, nous avons une nouvelle fois beaucoup apprécié l’expérience, aussi difficile soit-elle !


Les +

  • la direction artistique, toujours aussi chouette
  • une narration mieux développée en lien avec le passé
  • l’exploration des donjons, chronophage
  • personnages attachants
  • dialogues bien écrits
  • les possibilités de customisation du terrarium
  • excellente durée de vie
  • le challenge est au rendez-vous…

Les –

  • … mais le jeu est souvent punitif
  • la frustration quand on se coltine du mauvais loot
  • malheureusement toujours en anglais
  • les musiques répétitives à la longue
  • plus proche d’un gros DLC que d’une véritable suite

Lageekroom

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