Avis : Le Paris des Merveilles – Les enchantements d’Ambremer
La dernière fois que nous avons eu la chance de visiter le Paris des Merveilles, c’était dans « Les Artilleuses », un récit en 3 tomes que nous avons eu la chance de chroniquer à cette adresse. Une aventure riche en rebondissements, visuellement explosive et dynamique, que nous vous recommandons chaudement. Le 2 novembre prochain, les éditions Drakoo nous embarquent à nouveau dans ce monde peuplé de fées, de gnomes ou encore de dragons, avec l’adaptation des romans de Pierre Pevel. Ce dernier fait une nouvelle fois équipe avec le dessinateur Etienne Willem, pour notre plus grand plaisir. C’est parti pour notre avis.
Synopsis : Bienvenue dans le Paris des Merveilles ! Nous sommes en 1909. Mage et gentleman, Louis Denizart Hippolyte Griffont se voit confier une enquête délicate : démasquer un tricheur usant de magie pour écumer un élégant cercle de jeu parisien. Parallèlement, il se trouve plongé au cœur d’une affaire d’état impliquant l’OutreMonde. Et comme si cela ne suffisait pas, voilà qu’une très séduisante fée renégate, espionne et cambrioleuse à ses heures, refait surface… L’ouvrage est à découvrir sur le site de l’éditeur, à cette adresse.
Si la série « Les Artilleuses » se déroulait dans l’univers du Paris des Merveilles, notre bande-dessinée en est l’adaptation ! Ce projet d’adapter les romans a fait son retour aux éditions Drakoo, et nous avons eu la chance de recevoir ce premier tome avec un peu d’avance. Précisons pour commencer que chaque roman sera transposé sur 2 albums (pour un total de 6 tomes). Si vous n’êtes pas familier avec le Paris des Merveilles, pas de panique, les auteurs nous en décrivent les bases dès les premières pages, juste après une introduction dynamique comme Etienne Willem sait si bien les mettre en scène. L’artiste a un coup de crayon clairement identifiable, et parvient à mettre en image l’univers de Pierre Pevel avec brio. Les dessins sont détaillés, précis, et il se passe toujours quelque chose. Un petit animal qui se balade, un passant qui se promène au second plan, un dragon qui vole dans le ciel : tous ces détails immergent, et donnent envie de parcourir chaque case avec attention. Le mélange des visuels du Paris de l’époque et de fantastique fonctionne à merveille, avec de très chouettes idées de mise en scène. En termes de couleurs, c’est très beau également, avec des séquences qui alternent en des teintes chaudes et froides, et des scènes de nuit parfaitement contrastées. Le travail de Tanja Wenisch est remarquable.
Ce premier tome pose les bases de son récit, qui s’avère déjà plutôt dense. Les personnages sont en effet nombreux, et la narration alterne entre le mage Louis Denizart Hippolyte Griffont, une mystérieuse féé cambrioleuse ou encore des gargouilles (et leur maitresse) clairement menaçantes. Les chapitres s’enchaînent avec fluidité, et les nombreuses indications permettent de ne jamais être perdu. Trahisons et rebondissements sont déjà de la partie, mais on se doute que l’ensemble va monter d’un cran dans le prochain tome (l’action est plus en retrait que dans « Les Artilleuses »). On notera que c’est Pierre Pevel lui-même qui s’est occupé des dialogues. Comme l’a précisé Etienne Willem dans une interview, il a fallu « couper, trancher et agencer certaines scènes différemment ». Les dialogues ont été réécrits en fonction du storyboard, le but étant de rester totalement fidèle à l’esprit du roman. Et c’est clairement ce que l’on ressent à la lecture de ce premier tome, qui donne envie de découvrir la suite au plus vite !
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