TEST : Goldorak – Le Festin des Loups, un petit bonbon pour les fans ? (PS5)

Lorsque nous avons appris l’adaptation de Goldorak par l’éditeur Microids, nous avons sauté au plafond ! Une partie de notre enfance allait faire son retour sur notre console, et redécouvrir le premier arc narratif de la série animée dans la « peau » de Goldorak nous faisait vraiment envie. Puis un tout premier trailer a été présenté, pas vraiment rassurant. Le doute s’est installé, les mois se sont écoulés, puis une nouvelle bande-annonce a été proposée par l’éditeur. De nouvelles images bien plus accrocheuses et qui donnaient envie, faisant grandement monter la hype. L’attente est désormais terminée, et nous avons eu la chance de recevoir une version PS5 du jeu de la part de l’éditeur ! Goldorak – Le Festin des Loups est-il le petit bonbon de notre enfance qu’on attendait tant ? C’est ce que nous allons voir !


Vous l’avez compris, Goldorak – Le Festin des Loups reprend le premier arc narratif de la série animée, et nous promet de « piloter le plus puissant des robots et de combattre les forces du mal ». Un rêve de gosse qui se réalise, et on retrouve immédiatement (après un prologue qui fait plaisir !) l’ambiance de la série animée, les alliés et ennemis de Goldorak, le tout proposant les incroyables thèmes musicaux réorchestrés. On en aurait presque une petite larme, mais attention à ne pas se faire avoir par la nostalgie et à rester objectif. Mais Goldorak – Le Festin des Loups, c’est quoi ? Développé par ENDROAD et édité par Microids, le jeu mélange les genres et propose de l’action en mode beat them all, du shoot them up, et du shoot à la troisième personne. On retrouve les environnements de la série (plaines, canyons, archipels, aéroport et même la ville de Tokyo et le ranch du boulot blanc), et il existe des tours pour se téléporter d’une région à une autre. Le centre de recherche spatiale sera quant à lui votre hub, où il est possible de débloquer de nouveaux skins pour Goldorak, d’interagir avec différents personnages et de débloquer des améliorations. Mais nous y reviendront.



Les différents styles de jeu s’enchaînent bien, le plus gros du morceau étant les phases avec Goldorak sur la terre ferme. Après avoir baissé les vibrations de la caméra dans les options pour éviter de se faire mal aux yeux quand on sprinte, on se lance dans l’exploration des zones, qui contiennent chacune différents collectibles, lieux de méditation, ennemis spéciaux à tuer, et bien sûr des quêtes principales et secondaires. On sent bien la puissance de Goldorak et sa taille imposante, surtout quand on découvre les villes, les fermes ou même les véhicules sur les routes (il n’y a en revanche pas de piétons). L’action est plutôt agréable, et on tatane les premiers ennemis avec la banane !

Goldorak peut sauter, sprinter, locker ses ennemis, utiliser un coup chargé et ses attaques emblématiques. Une esquive parfaite déclenche un petit ralenti qui peut par exemple permettre de passer dans le dos d’un ennemi qui possède un bouclier. Certains ennemis doivent être attaqués avec des enchaînements de coups spécifiques, indiqués au dessus de leur « tête », ce qui permet de varier un peu les attaques. Bref, c’est vraiment sympa, et vous serez accompagné par Alcor et sa soucoupe volante, qui prête main forte lors de certaines missions.



L’exploration se fait naturellement, et on découvre quelques objectifs secondaires en allant vers nos quêtes principales. Tuer un certain nombre d’ennemis, escorter des hélicoptères, des bateaux ou encore un train, combats contre des boss : le jeu tente de proposer une certaine variété mais s’avère néanmoins un peu répétitif, surtout à cause d’un bestiaire qui peine à se diversifier et des zones aux objectifs identiques. Les combats de boss sont néanmoins bien classes (sauf quand la caméra s’emballe), avec quelques courtes cinématiques (en mode finish) bien stylées.

La ville de Tokyo est assez sympa à découvrir également et rappelle les jeux Godzilla, même si Goldorak ne détruit pas les immeubles. Impossible de tout pulvériser en ville, mais ce n’est pas de toute façon pas le but de notre héros. Dommage que des murs invisibles viennent gâcher le plaisir, et que Goldorak souffre de sauts imprécis et de soucis de collision. Le jeu n’est pas bien difficile, et on progresse sans mal d’un environnement à un autre. Nous l’avons terminé sans jamais mourir en 7h environ. Une durée de vie un peu courte, à laquelle on pourra ajouter 3h pour le 100%



Déjà puissant au début du jeu, Goldorak va pouvoir améliorer son matos ! Un arbre de talent est en effet disponible, dans lequel on dépense les nombreux matériaux récupérés (lasernium, cristaux de stykadès, grendanium, fragments d’Euphor, pierres de la lune noire, points de Verteterre…) certains étant évidement plus rares que d’autres. On peut améliorer l’astérohache, les clavicogyres (les lames que l’on peut projeter dans les airs), le rétrolaser, le météopunch, le fulguropoing (bien stylé), le cornofulgure ou encore l’attaque de mêlée et la barre d’énergie. C’est en parlant à Antarès qu’on améliore tout ça, et ce sur plusieurs niveaux, histoire d’aller botter les fesses de Minos et Hydargos ! Goldorak dispose d’une barre de vie et d’une jauge à remplir pour utiliser les attaques spéciales et le soin.

Quand l’action est au taquet, on se fait vraiment plaisir à enchaîner les coups, certains finishs pétant vraiment la classe. Les phases de shoot à la troisième personne sont moins nombreuses mais relativement sympathiques. On reste globalement sur un rail, mais ça marche bien en termes d’immersion. Enfin, les phases de shmup (en vue de dessus) sont assez agréables à prendre en main (on peut choper des boosts d’attaque et faire des esquives) mais assez anecdotiques au final. Elles s’adressent aux joueurs occasionnels, et les vétérans du genre les trouveront forcément basiques. Néanmoins, on ne crache pas sur ces moments qui apportent un peu de diversité.



Visuellement, le jeu souffle le chaud et le froid. C’est souvent joli et très coloré (la direction artistique est très chouette), avec quelques beaux effets visuels et des animations réussies, mais l’ensemble a plusieurs générations de retard. Précisons que nous avons reçu le jeu en avance et que le patch day-one n’était pas encore déployé, l’éditeur nous ayant prévenu d’un ou deux soucis, principalement en termes de textures. Il y a quoi qu’il en soit quelques soucis techniques, avec du clipping, des problèmes de collision ou encore un peu d’aliasing. Si certains niveaux tournent en 60 images par seconde, d’autres ramouillent pas mal, notamment dans les zones les plus ouvertes. Sans être extrêmement gênant, c’est un peu dommageable, et nous reviendrons vers vous si le patch day-one améliore le framerate. Par contre, en termes de sound design, c’est vraiment génial, avec les musiques de la série réorchestrées. Immersion garantie, et ces thèmes (ainsi que certains bruitages) nous collent clairement le frisson, donnant une sacrée patate aux affrontements et combats de boss. Goldorak – Le Festin des Loups fait en fonction de son budget, et le résultat final nous convient parfaitement.



S’il est imparfait (soucis techniques, bugs de collision et de sauts, bestiaire qui manque de variété, combats répétitifs), Goldorak – Le Festin des Loups propose une expérience agréable et fidèle à la série animée. C’est plutôt coloré, les différentes phases de jeu permettent de varier les plaisirs, et les combats ont un certain panache, notamment grâce aux musiques et aux attaques de notre cher Goldorak. La narration est fluide, avec des dialogues en mode visual novel en français, et on enchaîne les différentes zones avec plaisir, même si les objectifs ont tendance à se répéter. Le titre est au final sympathique, et nous y avons passé un bon moment, qu’on aurait aimé voir durer plus longtemps !


Les +

  • une adaptation fidèle à la série animée
  • les combats ont un certain panache
  • Damu Damu, Goru Goru : des boss qui font plaisir
  • les différentes capacités et attaques spéciales, améliorables
  • les musiques de la série animée, réorchestrées et toujours aussi géniales
  • visuellement coloré, avec une direction artistique réussie
  • la VF
  • des phases de gameplay plutôt variées…

Les –

  • … même si les combats s’avèrent répétitifs à la longue
  • des soucis techniques (framerate, bugs de collision, sauts mal gérés)
  • un bestiaire qui manque de variété
  • la caméra qui peine lors de certains combats de boss
  • trop facile
  • très court en ligne droite


Lageekroom

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