Dreamcast : voici une sélection de jeux à posséder sur la console de Sega

Elle est sortie en novembre 1998 au Japon, et cela semble s’être passé hier. Ce sont déjà plus de 20 années qui se sont écoulées depuis l’arrivée de la Dreamcast, la dernière console de Sega au succès très modeste qui a valu au constructeur d’arrêter les consoles pour se concentrer sur la création et l’édition de jeux vidéo. La Dreamcast est malheureusement passée inaperçue face à la Playstation 2 de Sony, qui avait tout embarqué sur son passage. Et pourtant, la console de Sega est bourrée de qualités, et beaucoup de joueurs commencent à s’y intéresser aujourd’hui pour rattraper leur retard et leur culture vidéo-ludique, et notamment grâce à la sortie du remaster de Shenmue, qui montre à quel point cette machine en avait dans le bide. Vous découvrez la Dreamcast sur le tard ? Vous aimez déjà follement cette console et vous souhaitez découvrir notre sélection de jeux cultes ? Dans tous les cas, nous vous souhaitons une bonne lecture !


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– Sonic Adventure 1 et 2 –

On commence sans plus attendre avec la mascotte de Sega et son hérisson bleu qui avait fait le bonheur des joueurs Megadrive (et un peu moins Sega Saturn). Les jeux Sonic Adventure sur Dreamcast sont remplis de défauts, de bugs de collision, de caméras défaillantes, et pourtant… Ils dégagent une énergie et un fun que l’on n’a quasi jamais retrouvés dans les jeux Sonic récents, hormis un Sonic Generations de bonne facture. Sonic Adventure propose des niveaux ultra speeds, des décors chatoyants et variés, et la possibilité de jouer avec plusieurs personnages pour un poil de diversité. On retrouve une progression classique, des niveaux, des boss, mais le tout est plus riche et s’offre une histoire, des cinématique, et des zones plus ouvertes. Sonic Adventure 2 restera le plus abouti des 2, plus beau et mieux fini. Ce dernier sera d’ailleurs adapté sur Nintendo Gamecube. Notez enfin que les 2 jeux sont rétrocompatibles sur Xbox One, en passant par la case Xbox Live Arcade !


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– Skies of Arcadia –

Bien qu’il soit lui aussi sorti sur Nintendo Gamecube en 2003, c’est bel et bien 3 ans plus tôt que Skies of Arcadia est arrivé sur Dreamcast, le jeu étant édité par Sega. La console a clairement manqué de bons RPG, mais a heureusement proposé aux joueurs quelques pépites ! Skies of Arcadia est sublime graphiquement et propose un univers très original, dans lequel on se déplace sur des bateaux volants pour atteindre des îles perchées dans le ciel. Les personnages sontt attachants et la durée de vie vraiment excellente, avec des combats au tour par tour dans des donjons et la découverte de nombreuses villes. Mention spéciale également à la musique du jeu, superbe ! Une valeur sûre pour les possesseurs de Dreamcast.


– Dino Crisis –

Shinji Mikami n’est pas seulement le papa de Resident Evil, mais également de Dino Crisis, sorti en 1999 sur PlayStation puis en 2000 sur Dreamcast. La comparaison ne s’arrête pas là, car Dino Crisis reprend le gameplay de Resident Evil, son système d’ouverture de porte ou encore sa mise en scène souvent basée sur le jumpscare (et même le côté ringard des dialogues). Certains ne voient en Dino Crisis qu’un Resident Evil avec des dinosaures, mais le jeu reste marquant et vraiment prenant malgré sa courte durée de vie. Ce que l’on espère aujourd’hui, c’est tout simplement un remake de la trempe de ceux de Resident Evil 2 et 3. Mais en attendant, cette version Dreamcast, plus fine et beaucoup plus propre que son homologue PS1, reste une valeur sûre si on aime les jeux d’horreur ! Le deuxième opus n’est malheureusement pas sorti sur la console de Sega. Quant au troisième, on préférera l’oublier…


– Shenmue 1 et 2 –

Impossible de parler Dreamcast sans parler de Shenmue, licence culte de la console. Vous savez que Shenmue occupe une place importante dans mes expériences de gamer, et qu’avec presque 20 ans au compteur, le jeu de Yu Suzuki et sa suite restent toujours aussi énormes. Je ne vais pas en remettre une couche car j’en ai déjà beaucoup parlé, mais je terminerais tout de même en disant qu’une telle richesse dans un jeu vidéo reste encore aujourd’hui un exploit. Le premier Shenmue justifiait à lui seul l’achat de la Dreamcast, et le 2 avait enfoncé le clou !


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– F355 Challenge –

Yu Suzuki a plus d’une corde à son arc, avec un bon paquet de jeux cultes et variés à son actif. Il est à l’origine d’une nouvelle tuerie sortie en arcade puis sur Dreamcast : F355 Challenge. Quand on y pense, le jeu était vraiment très exigeant, et son potentiel n’éclatait au grand jour qu’en jouant avec un volant. Proposant uniquement une vue intérieure (le portage PS2 a ajouté une vue extérieure en 2002), F355 Challenge ne propose pas non plus un gros contenu, malgré un mode championnat. Techniquement, c’est vraiment très joli, le tout étant sans clipping et très travaillé niveau sonore (bruits des moteurs). Il faut tout de même avouer que le jeu s’adresse clairement aux amateurs de simulation de part son exigence, ce qui tranchait beaucoup à l’époque avec les jeux accessibles comme Crazy Taxi ou Sega Rally 2. Encore aujourd’hui, le réalisme du jeu et son pilotage sont excellents, malgré une sensation de vitesse un peu en retrait.


– Phantasy Star Online –

Alors celui-ci, je l’ai squatté des dizaines et des dizaines d’heures, voire ces centaines ! La Dreamcast était la première console de salon à embarquer un modem, permettant de jouer en réseau, et ce PSO en faisait partie. Attention à la facture de téléphone, qui augmentait ultra vite à l’époque ! Pas d’appels illimités, pas d’ADSL, mais un bon vieux modem 56k et des minutes qui finissaient par coûter une fortune ! Revenons en au jeu, un action-RPG futuriste dans lequel vous partiez sur d’autres planètes en équipe pour exterminer des monstres. Les zones n’étaient pas bien grandes et le jeu était assez répétitif, mais quel kiffe ! On pouvait looter tout un tas d’armes et d’objets, échanger avec d’autres joueurs, revendre, et former des équipes de 4 pour plus de puissance de feu. Le joueur transportait également un « MAG », un petit robot qui évoluait visuellement suivant ce qu’on lui donnait à manger. Une sorte de Pokémon, qui permettait d’accéder à diverses attaques. Le jeu était superbe, et les musiques passaient d’air paisibles à l’énergie d’un film d’action. Ce Phantasy Star Online tranchait avec les précédents opus de la saga (des RPG plus traditionnels) mais s’est avéré être une sacrée tuerie.


– Crazy Taxi –

L’arcade pure et dure ! Vous incarnez un chauffeur de taxi et devez prendre vos clients et les amener là ou il le souhaitent. Un concept basique, répétitif certes, mais ultra efficace ! Crazy Taxi est le genre de jeu d’arcade qu’on ressort régulièrement pour s’éclater un bon coup : la prise en main est immédiate et le fun est présent dès la première seconde. Le jeu est également très coloré et vraiment joli, malgré des défauts techniques récurrents à l’époque et qui sont bien plus flagrants aujourd’hui : le clipping est par exemple assez monstrueux. Le jeu était vendu à prix fort, un peu élevé pour une simple expérience arcade, mais d’occasion à moindre prix, il valait clairement le coup. Un deuxième opus est sorti, plus beau, plus complet, et un troisième a vu le jour, mais sur Xbox cette fois-ci (on ne parle pas des portages du premiers sur PSP ou PS2 notamment). Dans Crazy Taxi 3, le joueur pouvait carrément faire « sauter » sa voiture par dessus des obstacles ou d’autres véhicules ! Je préfère personnellement la simplicité du premier jeu.


– Jet Set Radio –

Jet Set Radio est une incroyable vitrine visuelle et sonore pour la Dreamcast, le genre de jeu qui n’a pas vieilli d’un poil malgré le poids des années et sa sortie en 2000. Il faut dire que le style tout en cel-shading vieillit très bien, et les couleurs sont toujours aussi éclatantes. Le jeu est beau, fin, et propose une direction artistique de folie, dans un Tokyo-To fictif qui a vraiment de la gueule. Le joueur devra faire des figures en rollers et taguer les rues de la ville pour prendre l’ascendant sur des gangs rivaux, aux personnages loufoques et charismatiques. Avec ses musiques mélangeant électro, hip-hop et rock, et ses graphismes somptueux, le jeu reste à l’heure actuelle un véritable plaisir. Nous avons un petit faible pour le portage sur Playstation Vita, magnifié par la qualité de l’écran de la console portable de Sony. Une suite, intitulée Jet Set Radio Future est sortie en 2002 sur Xbox, et possède de nombreuses qualités malgré des tags plus basiques à faire côté gameplay.


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– Zombie Revenge –

Un beat them all jouable seul ou en coop avec des zombies ? On dit oui ! Zombie Revenge est une sorte de House of the Dead mais en mode Double Dragon. On déplace son personnage, on ramasse des armes diverses et variées, allant d’une planche de bois à des mitrailleuses, et on dégomme les zombies et autres mutants ou boss qui se pointent devant notre tronche. Le jeu fait très série Z avec ses cinématiques mal jouées et ses dialogues bidons, mais reste très sympa à jouer et plutôt joli graphiquement. Les musiques également sont plutôt bonnes et restent bien en tête. Le jeu est forcément un peu répétitif, mais à 2, il y a clairement moyen de s’éclater. On pourra choisir parmi 3 personnages bien clichés pour aller en découdre, et comme bien souvent dans ce genre de jeu, ça part en sucette ! Si vous avez l’occasion de le tester, n’hésitez pas !


– Virtua Tennis –

De son temps, la Saturn avait déjà commencé à adapter les jeux d’arcade phares de Sega, comme Virtua Fighter ou encore Sega Rally. La Dreamcast a continué sur cette lancée, en proposant elle aussi des expériences arcade, comme Crazy Taxi ou encore Virtua Tennis, sorti en 2000. Ce dernier est encore aujourd’hui excellent (tout comme sa suite sortie elle aussi sur Dreamcast en 2001), et prend tout son sens à plusieurs, en simple comme en double. Les graphismes sont exceptionnels, tout comme les animations d’une fluidité exemplaire. Même si le contenu n’est pas énorme et que les joueurs proposés ne sont qu’au nombre de 8 (dont Cédric Pioline !), on y revient souvent le temps de quelques parties, le gameplay étant très facile à prendre en main. Il faut dire que les jeux de tennis ne courent pas les rues, et que l’on espère vraiment le retour de Virtua Tennis sur nos consoles actuelles.


– Headhunter – 

Alors que Metal Gear Solid fait le bonheur des possesseurs de PlayStation, les joueurs Dreamcast ont eu droit à Headhunter, un jeu d’action/infiltration d’une excellente qualité lui aussi. Mélangeant gunfights, exploration, infiltration et même séquences en moto, le jeu développé par Amuze propose une aventure bien écrite et vraiment accrocheuse. Même si le tout n’atteint pas la grandeur de MGS, Headhunter reste une excellente expérience pour les joueurs Dreamcast, avec qui plus est des graphismes et des animations réussis pour l’époque. On notera qu’une suite, nettement moins intéressante, a vu le jour en 2004 sur PS2 et Xbox, intitulée Headhunter Redemption, toujours développée par Amuze et éditée par Sega. On préférera se souvenir du premier jeu !


– The House of the Dead 2 –

On en parlait, tiens, de The House of the Dead ! Il s’agit d’un rail shooter (le personnage se déplace tout seul et vous devez viser et tirer sur les ennemis) dont le premier épisode est sorti en arcade, puis sur PC et Sega Saturn. Cette suite sur Dreamcast est beaucoup plus belle graphiquement, et propose plusieurs chemins pour arriver au boss de chaque niveau. Attention, il va falloir bien viser ! Un tir raté et c’est un civil qui morfle… Et votre personnage empruntera un chemin différent. Les dégâts sont localisés et le jeu s’avère assez gore. Même si le mode histoire peut se boucler en 2 heures, la rejouabilité est plutôt bonne. Seul bémol aujourd’hui, il est impossible de jouer avec le flingue sur un écran plat… TV cathodique obligatoire donc. The House of the Dead 2 reste une chouette expérience, un jeu de zombie de série B/Z bien défoulant et qu’on ressort avec plaisir le temps d’une petite partie.


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– Marvel Vs Capcom 2 –

Avec son roster excellent et son chouette équilibrage, cette suite du jeu sorti en arcade puis sur Sega Saturn et Playstation est encore meilleure. Le joueur forme son équipe de combattants, et c’est parti pour un déluge de coups spéciaux, d’animations en 2D superbes et de décors clairs et bien détaillés. Le jeu est à la fois agréable à l’œil et manette en main. Pour peu que l’on prenne le temps de bien maîtriser un personnage, les combos s’enchaînent et on s’éclate à mort ! Cette version Dreamcast s’avère également ultra fluide, et l’animation n’est jamais prise en défaut. L’âge d’or de la 2D ? Peut être bien.


– Quake 3 Arena –

Lui aussi aura fait chauffer le modem de la Dreamcast. Jouable en réseau (et c’était là tout son intérêt), Quake 3 Arena ne proposait pas de mode histoire comme son prédécesseur, mais des affrontements en arène ultra nerveux. Le jeu était ultra fluide, comme sur PC (les joueurs Dreamcast et PC pouvaient d’ailleurs s’affronter), et l’armement puissant. Le level design des niveaux permettait d’utiliser des téléporteurs ou des tremplins pour aller choper un boost, une arme spéciale, ou un bonus provisoire. Les combats étaient ultra rapides et les joueurs sautaient dans tous les sens en balançant des roquettes ou autres lasers. Quand on commençait une partie de Quake 3 Arena, on ne savait pas à quelle heure elle allait se terminer. Du jeu compétitif comme on aime ! Le jeu n’étant plus jouable en multi sur Dreamcast à l’heure actuelle, forcément, il reste toujours les parties en local ou contre des bots. C’est toujours ça de pris, mais avouons que dans son salon, contre des potes, c’est bien cool aussi.


– Grandia 2 –

Le genre RPG n’a pas été le plus représenté sur Dreamcast, mais certains titres ont tout de même marqué les joueurs ! C’est le cas de l’excellent Grandia 2 sorti en 2000 et édité par Ubisoft, qui propose une durée de vie excellente, des combats originaux et dynamiques et un chara-design de qualité. Le jeu est vraiment passionnant et très accrocheur malgré quelques longueurs et des sous-titres uniquement en anglais (tout comme pour la version PS2 sortie en 2002). Grandia 2 tombait en tout cas à pic pour les joueurs Dreamcast, qui voyaient passer devant leur nez les excellents Final Fantasy sur une console concurrente… Tous les joueurs ayant parcouru ce Grandia 2 en gardent en tout cas un excellent souvenir, et c’est notre cas.


Sega Extreme Sports –

Dans les années 2000, les jeux de sport extrême étaient nombreux : snowboard, surf, skate, BMX… Les joueurs avaient le choix ! Sur Dreamcast, nous avons eu droit à l’excellent Sega Extreme Sports, qui proposaient carrément plusieurs disciplines comme le VTT, le parapente, le buggy ou carrément le deltaplane. Les courses sont pleines de tension, car le joueur doit changer de véhicule en temps réel. Après avoir dévalé les pentes en VTT, on doit donc en descendre et cavaler vers le deltaplane pour encore plus de sensations. Le gameplay est varié et excellent, mais il faudra de l’entraînement pour bien tout maîtriser. Il y a même la possibilité de faire des figures ou d’utiliser un boost pour doubler ses adversaires avec punch ! Le jeu est superbe, coloré et très fluide, et reste encore aujourd’hui très original ! Que de souvenirs !


– Resident Evil : Code Veronica –

La claque ! LE survival horror de la Dreamcast, qui a enterré Blue Stinger sans forcer. Code Veronica est le premier opus de Resident Evil à proposer de la 3D, avec des caméras fixes mais aussi qui se déplacent, pour jouer encore plus avec les angles de vue. Et à l’époque, c’était quelque chose ! Le jeu était déjà pas mal tourné vers l’action, avec l’ami Steve qui aimait bien se la péter avec une arme dans chaque main, dans des ralentis piqués aux films de John Woo. Le jeu était beau, long, et réservait de chouettes surprises en terme de scénario, tout en arrivant même à vous tirer quelques larmes. Et Wesker était de retour ! Code Veronica, au même titre que la première trilogie, mériterait de revenir dans un remake à la hauteur (des rumeurs à ce sujet circulent sur le net) ! Et quel plaisir de retrouver Claire Redfield. Notez que le jeu est sorti sur PS2 dans une version « director’s cut », nommée Code Veronica X. On y retrouve quelques cinématiques bonus mettant en scène Wesker. Quoi qu’il en soit, pour nous, c’est sur Dreamcast que tout a commencé !


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– Dead or Alive 2 –

Dead or Alive 2, c’était le jeu de baston à jouer entre potes et avec les copines. Facile à prendre en main et très beau, le jeu pouvait convenir à tout le monde. Mais en creusant un peu, et pour peu que l’on manie correctement les contres, il pouvait devenir nettement plus technique. Sur Dreamcast, ce deuxième opus (sorti également sur PS2, mais au rendu moins propre bourré d’aliasing) proposait des arènes sur plusieurs niveaux bourrées de détails graphiques. Les combattantes n’étaient pas en reste, avec leurs formes généreuses. Même si le mode histoire se torchait en quelques dizaines de minutes, on y revenait souvent le temps de quelques parties. La série a su se bonifier avec le temps, mais ce deuxième épisode reste très important dans la saga et n’est pas plombé par des centaines de costumes en DLC !


– Carrier – 

La Dreamcast a accueilli quelques survival-horror comme Code Veronica ou Blue Stinger, mais le cas de Carrier est un peu particulier, le jeu n’étant jamais sorti en France. Et pourtant, la version sortie au Royaume-Uni possède bien une traduction française… Allez comprendre. Quoiqu’il en soit, le jeu reprend les mécaniques de Code Veronica, de la mise en scène au gameplay. Rien de bien original dans cette histoire de matelots infectés par un mystérieux virus, mais la sauce prend, notamment grâce à des graphismes vraiment chouettes. Et puis le jeu n’est pas vraiment connu chez nous, alors que les qualités sont là, d’ou sa présence dans notre sélection. Le jeu est encore trouvable sur le net, notamment sur amazon uk, mais le prix n’est vraiment pas donné.


– Space Channel 5 –

Up Down Up Down, Chu Chu Chu ! Vous connaissez ? Space Channel 5 est un jeu musical qui vous permet d’incarner la belle Ulala dans un univers futuriste ultra coloré dans lequel des extra terrestres asservissent les humains en les faisant danser. A vous les duels de danse pour sauver vos compatriotes, dans des niveaux linéaires qui vous demanderont de reproduire les actions, mouvements, et sons qui se passent à l’écran. Tout est une question de rythme, et le jeu s’avère difficile, les indications étant minimes. Même Michael Jackson s’invitera à la fête ! Le jeu propose un chouette challenge, des musiques mélangeant jazz et disco, toujours rythmées et agréables. Un jeu atypique, mais qui vaut le coup d’être testé ! Un second opus est également sorti sur la console de Sega, pour être ensuite adapté sur PS2.


– Sega Rally 2 –

Sorti en 1998 en arcade, Sega Rally 2 a déboulé en 1999 sur Dreamcast en Europe pour le lancement de la console de Sega. Nous sommes de grands fans du premier opus sorti sur Saturn, et cette suite améliore grandement la formule, avec davantage de véhicules et de pistes, un gameplay affiné mais surtout des graphismes de haute volée. Le jeu est beau, très beau même, mais on déplore malgré tout un frame rate inconstant. On passe en effet souvent de 60 images par seconde à 30, ce qui est vraiment pénible pour un jeu de voiture. Néanmoins, et malgré ce défaut, le jeu reste une valeur sûre pour tous les possesseurs de Dreamcast, surtout qu’il est possible de le trouver pour un prix très raisonnable.


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– The Nomad Soul –

Quelle claque, mais quelle claque à l’époque ! Si le jeu a vieilli et paraît bien vide aujourd’hui, The Nomald Soul, connu également sous le nom d’Omikron, avait fait l’effet d’une bombe à sa sortie avec son gameplay varié et son monde ouvert qui semblait infini en terme de possibilités. Porté sur Dreamcast en mai 2000 (le jeu est sorti sur PC en 1999), le jeu de David Cage édité par Eidos permet en effet de se promener dans la ville en vue à la troisième personne (et même de rentrer dans certains bâtiments), de se battre en mode jeu de baston ou encore de participer à des gunfights en vue FPS. Mais au delà de tout ça, c’est le scénario qui surprend, avec son ambiance cyberpunk souvent sombre et mature. Une sacrée réussite, dont la suite a malheureusement été annulée. On notera pour finir que c’est David Bowie qui a composé la bande son, et qu’il apparaît même dans le jeu !


– Stupid Invaders –

Si vous avez traîné sur Gulli, comme à peu près tout le monde, vous connaissez forcément les Zinzins de l’espace, ces 5 aliens coincés sur Terre souhaitant retourner chez eux ! C’est drôle et souvent débile, et c’est sorti sur Dreamcast…. Mais en mode « pour adulte » ! Avec ses blagues parfois bien douteuses et son humour pipi/caca (de nombreux gags tournent autour des prouts ou du sexe), ce point and click n’est pas forcément fait pour les enfants, loin de là même ! Le tout est vraiment très drôle et bien absurde, mais attention, les énigmes sont assez difficiles car vraiment barrées. Les graphismes sont très chouettes et colorés, et les musiques de qualité. Seules les cinématiques ne sont pas de très bonne qualité. Quoiqu’il en soit, si vous arrivez à mettre la main sur ce titre à bon prix (pas facile…), vous allez bien vous marrer, même si le jeu est parfois très frustrant (le game over arrive sans prévenir) ! Au cas ou, ça existe également sur PC !


– Power Stone –

La Dreamcast possède 4 ports manette, et Power Stone risquerait bien de tous les exploiter. Il s’agit d’un jeu de combat développé par Capcom, mettant en scène des personnages pouvant se déplacer en 3D dans des décors bourrés d’objets à utiliser pour se battre ou interagir. Vous pouvez par exemple ramasser une chaise pour frapper un ennemi ou vous accrocher à un poteau, tourner autour et envoyer une mandale, en mode pole dance ! Le jeu est speed et il faut se déplacer rapidement dans les décors pour utiliser un maximum d’objets, mais surtout pour dénicher les 3 diamants qui vous permettront de vous transformer et de devenir surpuissant. A 4, le plaisir est total, c’est un peu le bordel mais on s’éclate vraiment ! Chaque personnage est très différent et possède ses propres attaques. La suite, sortie en 2000, et un peu moins bonne bien que plus « grandiose ». Si vous souhaitez tester Power Stone, vous pouvez également mettre la main sur la Power Stone Collection sur PSP, qui regroupe les 2 opus de la Dreamcast.


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– Confidential Mission – 

Il fut un temps ou les joueurs tiraient sur leur télé avec un flingue en plastoc, comme dans les salles d’arcade. On en parlait un peu plus haut déjà avec l’excellent The House of the Dead 2 et ses zombies, mais Confidential Mission propose un univers bien différent, proche de James Bond et des films d’espionnage en général. On retrouve le développeur Hitmaker derrière ce projet apparu en 2000 en arcade puis en 2001 sur la console de Sega. Le jeu est excellent graphiquement et propose un rythme soutenu, mélangeant des phases de shoot à la Virtua Cop ou Time Crisis et des phases dans lesquelles il faut interagir avec le décor, pour s’échapper d’une salle par exemple ou encore utiliser une tyrolienne. L’ambiance lorgne parfois du côté d’Austin Powers et on ne s’ennuie jamais ! Seul bémol : comme pour la plupart des jeux du genre, Confidential Mission est court. Il faudra compter environ 2h pour le terminer une première fois, mais l’intérêt est de recommencer pour améliorer son score. Beau, fluide et fun, il fait partie de nos jeux préférés sur la console.


– SoulCalibur –

SoulCalibur est le jeu qui m’a fait acheter la Dreamcast ! Il tournait sur un écran dans un magasin : coup de foudre, emballé c’est pesé, je repars avec la console sous le bras ! Techniquement, le jeu était ultra impressionnant, vraiment superbe et ultra fluide. En terme de prise en main, idem, les coups sortent facilement et les combos sont vraiment jouissifs. Côté personnages, il y en a pour tous les goûts, même si j’avoue avoir un petit faible pour Kilik et son bâton, aux animations et effets graphiques géniaux ! Disponible sur le Xbox Live Arcade, le premier Soulcalibur reste un sacré jeu, encore aujourd’hui.


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Et ce n’est pas tout, et il y en a eu presque pour tous les goûts sur la console de Sega malgré sa courte vie, mais vous savez quoi : on se retrouvera très vite pour reparler de titres tels que Soldier of Fortune, Berserk ou encore Ready to Rumble Boxing. Dommage néanmoins que certains genres de jeu furent très peu représentés : il a manqué un ou deux bons RPG, un bon jeu de foot (les FIFA boudaient la Dreamcast), et certains projets ont été annulés au dernier moment ou n’ont jamais vu le jour alors qu’ils étaient quasi terminés (Half Life, Soul Reaver 2, Propeller Arena). Une triste fin, mais la console vit encore aujourd’hui dans le cœur des fans, et c’est bien ça le principal ! Vous avez d’autres jeux en tête ? N’hésitez pas à nous les proposer !


 Lageekroom

10 pensées sur “Dreamcast : voici une sélection de jeux à posséder sur la console de Sega

  • 1 septembre 2018 à 17 h 53 min
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    Un très très bon souvenir cette console.
    Franchement c’était un véritable coup de cœur 😍
    De sacrés bon jeux d’autant plus.
    Dommage qu’elle soit arrivée aussi vite que parti…

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  • 2 septembre 2018 à 0 h 42 min
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    J’adore cette console et encore aujourd’hui elle fait parti de mes consoles favorites. Je faisais parti a l’époque de ces gens qui ont acheté la Dreamcast en seule console next et ce n’est pas du tout un regret. Aujourd’hui cette console m’a tellement marqué que je souhaite obtenir l’ensemble de sa ludothèque 😁

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    • 14 janvier 2022 à 2 h 00 min
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      Bravo, je partage cette approche pour cette console hors norme.
      J’en ai 4 que je ne lâcherai jamais…
      Cordialement

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  • 7 septembre 2018 à 13 h 48 min
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    Superbe article ! Elle reste et restera ma console préférée à jamais.

    J’ai passé tellement de moment super avec mon frère sur cette console.

    Il manque tout de même à mes yeux mon jeu favori dans la sélection, je parle de Skies of Arcadia ❤

    Bonne continuation à vous 😉

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  • 4 octobre 2018 à 3 h 49 min
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    Je suis d’acc’ concernant les factures téléphoniques monstrueuses qui arrivaient après plusieurs sessions de jeu, même en pleine nuit (donc théoriquement en heures creuses ?) 😁

    Sega aurait du s’allier avec France Télécom à l’époque ! 😂

    Shenmue reste évidemment LE jeu qui a permis les jeux open-world aux autres consoles par la suite. Et même si l’animation saturait beaucoup quand trop de personnages apparaissaient à l’écran, c’était quand même incroyable de se dire qu’il était possible de donner un tel rendu graphique sur console de salon à cette époque.

    Je n’ai pas joué à tous les jeux mais j’ai un bon souvenir de Q3 Arena ! Démentiel d’avoir des graphismes (presque) aussi beau que sur les gros PC de l’époque avec une fluidité hors norme ! Dommage que le modem 33K en France limitait quand même assez sérieusement le débit par moment. En revanche, je ne suis pas certain que les PCistes pouvaient rejoindre les Lan DC, à vérifier !

    Sonic Adventures, je me souviens des superbes compos musicales vraiment attrayantes, même si la caméra s’emmêlait vraiment les pinceaux dans certains niveaux.

    J’ai aussi beaucoup joué à Daytona USA, réplique fidèle de l’arcade, où l’on avait l’habitude de glisser les pièces de 10 balles pour continuer dans les salles d’arcade !

    Console abandonnée en 2001 mais honnêtement, je pense que sa compétitivité aurait pu aller jusqu’en 2004/2005 sans problème ! Aujourd’hui, si Sega avait continué, on serait peut-être sur la Dreamcast 4 ! 😡

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    • 4 octobre 2018 à 11 h 52 min
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      Merci pour ce commentaire plein de passion ! J’ai l’impression que nous avons eu le même ressenti pour cette console hors norme. La Dreamcast restera à jamais une incroyable console !

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  • 7 janvier 2021 à 17 h 36 min
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    Power Stone, quel souvenir de fou ! Je passais plus de temps sur ce jeu que sur smash bros à l’époque.

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  • 20 février 2022 à 21 h 43 min
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    Génial ce dossier, ça m’a replongé en enfance. Moi, la Dreamcast, si je devais choisir qu’un seul jeu, ça serait Jet Set Radio

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  • 27 avril 2023 à 13 h 41 min
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    L’Europe a voulu faire taire cette merveilleuse console qu’est la Dreamcast ; Personnellement, je l’utilise de temps à autre encore en 2023 (c’est dire la qualité des matériaux). Metropolis street racer, abouti et bonne sensation à l »époque, IDEM pour Shenemue 1 & 2, virtual tennis 2, head hunter 1, bref il a manqué une licence / accord pour un pro evolution soccer et une manette concue différemment. Enfin, citons les mauvaises stratégies de campagne pub qui n’ont rien arrangées.

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  • 16 août 2023 à 13 h 34 min
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    Top ce dossier, quel retour en enfance !

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