TEST : Doom, une version Nintendo Switch qui fait le taf !

Et un portage Switch, un ! Bon, on ne parle pas d’un portage au rabais d’un vieux jeu qu’on a tous terminé plusieurs fois, mais de l’adaptation du nerveux Doom sorti en 2016 sur PC, Xbox One et PS4. On le sait pertinemment : la Switch n’en a pas autant sous le capot que les autres consoles, mais qu’importe, jouer en mode portable reste excellent ! Alors, que vaut Doom en version nomade ?


test doom nintendo switchTuons tout suspense : Doom sur Nintendo Switch est nettement moins beau que sur les autres consoles, le résultat piquant encore plus les yeux en mode TV. Pas de miracle donc, mais un résultat somme toute très acceptable. Notez en premier lieu que si vous souhaitez jouer en multi, il faudra passer par une mise à jour de 9 Go… préparez la carte mémoire ! Ce qui pourra choquer les puristes du FPS en premier lieu, c’est le frame rate : Doom sur Switch ne tourne qu’en 30 images par seconde, et se permet même de ramer dans les arènes plus ouvertes. Sachant que le jeu est nerveux, bourrin, et qu’il demande d’être vif et rapide, cette fluidité pourra gêner les premières minutes. Mais après adaptation, on s’y fait, et le plaisir est bel et bien là, d’autant que la jouabilité a été plutôt bien adaptée. Ce n’était pas chose gagnée, surtout lorsqu’on se souvient par exemple de Borderlands 2 sur PSVita, dont les contrôles étaient délicats en plus d’une fluidité bien naze (sans parler des crashs incessants du jeu). Malgré des sticks un peu sensibles, le gameplay ne perd pas trop en nervosité !



Visuellement, c’est surtout le flou qui s’invite dans cette version. On passera rapidement sur le fait de jouer sur sa TV, dont l’intérêt est franchement limité… comprenez par là que si vous souhaitez jouer à Doom sur votre écran 4K tout neuf, optez plutôt pour les versions Xbox One et PS4. En mode portable, et même en désactivant le flou cinétique, les textures piquent les yeux, et les arrières plans manquent de détails. On s’y attendait. Mais à l’image de la fluidité, on s’habitue également à ce rendu, et le fun reprend le pas. Doom reste Doom, avec ses glory kills, ses armes dévastatrices, sa tronçonneuse, et ses boss énormes. Doom sur Nintendo Switch doit faire quelques concessions graphiques, mais le fun est bel et bien là ! Toujours aussi jouissifs, les gunfights envoient du lourd en mode portable malgré le flou persistant. On prend plaisir à sortir sa tablette et à dégommer du démon à la chaîne le temps d’une heure ou deux, le jeu restant toujours un peu répétitif. Gros bémol par contre, le prix de vente du jeu : alors qu’on peut le trouver pour 10 euros sur PS4 ou Xbox One, cette version Switch est vendue quasi 50 euros. Un peu cher pour un portage… Petite parenthèse pour les amateurs de Playstation VR, vous pouvez retrouver notre test de Doom VFR à cette adresse. Rendez-vous d’ici quelques semaines pour un nouveau portage Bethesda sur Switch : celui de Wolfenstein 2 !


A lire également : 



Les +

  • Doom en mode portable, ça claque
  • toujours aussi nerveux et jouissif
  • tout l’univers de Doom dans une si petite cartouche !

Les –

  • multi à télécharger séparément
  • c’est quand même vachement flou
  • prix de vente un peu élevé pour un portage

Lageekroom

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